Mis à jour le 3 février 2025 à 12h49
La réunion n’a pas été à la hauteur des enjeux.
À l’invitation du Cercle Condorcet, Nadia Geerts a pu dérouler sa détestation du wokisme sans véritable contradiction sérieuse et cohérente.
Si on peut remercier les militants laïques du Cercle Condorcet d’avoir eu le courage d’aborder le sujet dans un contexte polémique majeur, la faiblesse du débat est d’avoir donné une véritable tribune à Nadia Geerts sans qu’elle soit contredite par une autre intervenant du même niveau comme, par exemple, le politiste Alain Policar, dont nous recommandons la critique de son livre « Le wokisme n’existe pas » dans Politis
Un débat qui a vite dérapé
Alors que le public présent attendait un débat serein pour être éclairé sur un sujet aussi clivant en respectant le temps de parole donné par les organisateurs à Nadia Geerts la conférencière a été interrompue plusieurs fois pendant son exposé.
Si l’on peut comprendre l’impatience de jeunes qui voulaient contester les arguments de Nadia Geerts, au fur et à mesure de leur expression, cette situation créa une ambiance pénible et provoqua l’expulsion manu militari du jeune par des membres du Cercle Condorcet. Si on peut comprendre que les organisateurs gardent le contrôle de leur débat, la violence du comportement des « videurs » a pu choquer venant de militants laïques. Le responsable de l’association a regretté cet incident mais reconnait que les grands moyens ont dû être utilisés car la personne perturbatrice refusait de changer d’attitude.
AVERTISSEMENT : Nous avons créer une nouvelle version de cette vidéo afin de ne pas montrer les visages pour respecter le droit à l’image. Nous pourrons remettre la vidéo d’origine après avoir pu flouter les visages.
Nadia Geerts n’exclue pas le « Grand Remplacement »
Au cours d’une interview, nous avons demandé à Nadia Geerts ce qu’elle pensait du ”grand remplacement” initié par les idéologues d’extrême-droite et repris par Zemmour.
Pour Nadia Geerts elle n’écarte pas cette éventualité en évoquant les différents attentats sanglants qui on coûté le vie aux deux enseignants et les différentes atteintes à la laïcité à travers la volonté d’imposer une lecture religieuse à l’école républicaine. Un point de vue qui rejoint la position d’une gauche ”laïcarde” dont Manuel Valls est un des représentants.
Évidemment, on ne peut qu’être horrifiés par ces actes criminels qui mettent en question la liberté éducative du monde enseignant, attaché à une école de la tolérance et du savoir.
Par contre, en ne dénonçant pas d’une façon radicale ce fantasme du « grand remplacement » inventé par l’extrême droite, inconsciemment Nadia Geerts laisse libre cours à l’interprétation fallacieuse des médias d’extrême droite qui utilisent cd fantasme pour dénoncer la menace d’un islamisme français qui aurait contaminé la communauté musulmane. Cela développe le courant islamophobe entretenu par les courants d’extrême droite et ceux de la communauté juive qui dénonce l’augmentation de l’antisémitisme en France. Ce courant interprète la dénonciation de l’État d’Israël comme génocidaire du peuple palestinien comme de l’antisémitisme.
Nadia Geerts, plutôt que de dénoncer un wokisme fantasmé, devrait en priorité mener sa croisade contre les extrême droites, d’où qu’elles viennent, qui sont un danger pour notre démocratie citoyenne et qui veulent installer un pouvoir autoritaire dévastateur pour détruire nos services publics, dont celui de l’éducation nationale.
Dans son discours, Nadia Geerts s’en prend aux défenseurs inconditionnels des minorités discriminées
Pour étayer ses arguments antiwok, Nadia Geerts évoque l’expérience d’une personne ayant infiltré une marche des fiertés pour montrer que l’objectif de ceux qui défendent le wokisme – qui en fait n’existe pas – est de vouloir dénoncer l’universalisme de notre société républicaine en imposant le pouvoir des minorités :
Dans son discours, Nadia Geerts ne respecte pas la rigueur intellectuelle qu’elle prétend défendre en essayant de discréditer le wokisme en se référant à l’organisation des GayPride qu’ils opposent à une société universaliste.
Ceci est une démarche intellectuelle douteuse
Si dans ces marches de la fierté, les différents groupes discriminés sont différenciés, ce n’est pas comme Nadia Geets le prétend pour opposer les communautés entre-elles, mais pour les rendre visibles dans leurs souffrances qu’ils subissent dans une société ”universaliste” où tout le monde est sensé avoir toutes les chances de bénéficier de ascenseur social, ce qui est complètement faux. Vouloir imposer les valeurs d’universalisme comme un drapeau que l’on agite, ne suffit pas. Il s’agit des les mettre en œuvre mais sont confrontées aux réalités sociales et culturelles qui ne permettent qu’aux couches aisées, bénéficiant d’un confort culturel et social de bénéficier des bienfaits de l’universalisme.
Malheureusement cet universalisme que défend Nadia Greets est loin de s’appliquer.
Dans son discours Nadia Geerts défend l’universalisme contre le wokisme. Mais qui dans notre pays, défendant les valeurs de notre démocratie, d’égalité, de liberté et d’égalité met en cause cet universalisme ?
Celles et ceux qui défendent les minorités, ne rejettent pas l’universalisme de notre démocratie, au contraire, mais dénonce la volonté des forces réactionnaires de droite et d’extrême droite de s’y opposer en s’attaquant aux défenseurs des droits des minorités qu’ils accusent de wokisme.
Croyez-vous qu’un jeune issu de l’immigration, vivant sans des ghettos sous l’emprise des marchands de drogues, a les mêmes conditions d’enseignement que des enfants blancs, issus de familles aisées ?
Croyez-vous que les enfants de milieux populaires défavorisés bénéficient de l’ascenseur social sensé accessible à tous ?
Croyez-vous que des jeunes harcelés parce que différents, des jeunes « trans-genres » homosexuels, discriminés par leur handicap, moqués agressés, bénéficient de l’égalité universelle affichée au fronton de notre école républicaine ?
On parle d’égalité ? … L’égalité n’existe pas !
C’est un leurre de l’école républicaine qui reproduit les discriminations sociales de notre société même si de nombreux enseignants essaient d’y remédier. Des enseignants de moins en moins nombreux, de plus en plus éloignés de l’éducation populaire et qui n’ont plus les moyens de transmettre un enseignement de qualité
L’école n’est pas neutre.
Elle est service des puissances économiques qui ont besoin à la fois d’une main d’œuvre de haut niveau et non formée « d’opérateurs » malléables à merci le plus souvent issue des couches basses de la population où l’on trouve en majorité des personnes racisées, et marginalisées. Des populations qui ne répondent pas à la norme sociale républicaine de bon ton défendue par les couches moyennes et aisées de la population, fidèles aux normes sociales en vigueur, défendant la famille traditionnelle avec femmes soumises et enfants. Une population qui regroupe une gauche conservatrice ”républicaine” aujourd’hui symbolisée par Manuel Valls. Une gauche ‘républicaine” prête à coopérer avec une droite de plus en plus radicale très proche de l’extrême droite.
Tout ce monde se retrouve dans la détestation de ce qu’ils appelle le ”wokisme” qui n’est qu’une invention idéologique de l’extrême droite.
3 février 2025
Salut
Effectivement, je considère que la gauche n’as pas à donner la parole à une personne proche de la droite conservatrice belge. Ou du moins si elle le fait, elle doit le faire à certaines conditions.
Tout d’abord, revenons à Nadia. Elle a comme obsession le voile sur lequel elle a produit bon nombre d’écrit dans la mouvance de tous les médiocre intellectuels que la droite peut produire. Produisant un discours profondément idéaliste, loin des considérations matérielles et sociologiques qui sont pourtant si importantes pour tous les courants socialiste. Elle sort un livre qui, comme tant d’autres, ajoute de la confusion avec ce terme wokiste qui ne définit rien et que personne ne revendique autrement que pour un humour gras et potache.
Nadia est proche du mouvement réformiste (MR), un équivalent de LR en France. MR a aussi récemment eu quelques rapprochement avec l’extrême droite belge en la personne de Noa Pozzi.
Quel est l’intérêt quand on se dit de gauche d’inviter une telle personne à prendre la parole ? En quoi est-il est intéressant de prendre le risque de donner un pied d’estale à ses idées ?
Ce n’est pas intéressant. stratégiquement, tactiquement, ça n’apporte absolument rien. Moralement c’est chouette effectivement, ça donne l’impression qu’on est quelqu’un de bien. Mais matériellement, la lutte n’en progresse pas.
Gérard, tu mentionnes dans ton article Alain Policar. Pourquoi le cercle condorcet ne l’as pas invité ? Pourquoi l’extrême droite est invité chez la gauche ?
Ou est le cordon sanitaire répuplicain que la gauche défend habituellement ? Si j’ai agit ainsi c’est pour rétablir cet espace de sécurité. Sans mon intervention et celle des quelques camarades présent dans la salle, Nadia aurais au pignon sur rue pour dérouler un discours a minima confusionniste, au maxima raciste, homophobe, sexiste et classiste. Aucune résistance n’as été opposé dans la salle lorsqu’elle déversait son discours
Il faut rappeler qu’on ne débat pas dialectiquement avec l’extrême droite. Un débat dialectique implique qu’on cherche la vérité, des gens caractérisés pour l’anti-intellectualisme des thèses de leurs camps (le darwinisme social, le racialisme, le grand remplacement …) ne sont pas en recherche de vérité.
Pour reprendre un dicton anti-fasciste. Si 10 personnes sont assise autour d’une table et mangent de bon coeur et que l’une d’en être elle est reconnu comme nazi, alors 10 nazi mangent de bon coeur.
On ne sert pas la soupe à l’extrême droite. Jamais.
En revanche, une autre forme de débat est possible. C’est celui qui permet l’humiliation, on ne cherche pas à convaincre l’autre, simplement à le faire taire, et si possible le ridiculiser. C’est celui que nous avons choisi.
Voilà qui donne quelques explications sur notre démarche.
Ensuite, le cercle condorcet est-il de gauche ? Je ne sais pas, j’avoue que j’en doute. Quand il y a un choix éditorial a la Cnews qui est fait, on peut se permettre d’en douter.
Pour en revenir à la “perturbation”. Effectivement. j’ai coupé la parole à une personne qui parle comme l’extrême droite. Ou est le mal ? pour ça, 10 personnes se jettent sur moi, on me pousse dehors non pas sans me traîner par les cheveux.
Personne n’est formé à la sécurité, quand des camarades interpellent les deux principales personnes qui m’ont mise dehors sur l’absence de brassard sécurité, ça bredouille.
Je vous passe les différents mots échangés avant, les menaces, y compris les menaces de mort dont des camarades pourront témoigner.
Nous avons enregistré le son a plusieurs endroits de la salle tout au long de la conférence, y compris les réactions de quelques individus.
Et face à ça, aucune réaction de l’organisation.
Bref, il va falloir remettre tout ça en question pour le cercle condorcet. Pour moi, il y a aussi une ligne a clarifié chez vous quant à vos rapport avec l’extrême-droite. Personnellement, je n’ai pas de scrupule à entrer en opposition avec la “gauche” qui invite l’extrême droite.
Le perturbateur.
NB, le reste s’adresse a toi Gerard.
l’article 226-1 du code pénal existe et ce n’est pas pour rien. Je t’ai prévenu a de nombreuses reprises que quoi qu’il arrive, je ne souhaitais pas que des images ou j’apparaisse soient diffusées. J’ai même chercher à te contacter via ton site et en demandant ton numéro. Celui que j’ai pu avoir ne semble plus être le même et la rubrique nous contacter de ton site est vide.
Je suis formellement reconnaissable, dans une situation violente. A minima pour ma dignité la moindre des choses aurait été de flouter mon visage. Si ce n’est pour ça, sache que cela met ma sécurité en jeu. Je suis un militant actif.
J’en appelle donc à ton bon sens. Nous n’avons pas diffuser les images de ton agression, fait en de même pour moi s’il te plait : floute.
Cas échéant, ça ne me ferait vraiment pas plaisir, mais je ferais le nécessaire. Tu ne peux pas mettre systématiquement des militants en danger comme ça.
3 février 2025
Merci pour le message. Je reconnais de n’avoir pas le réflexe de flouter. Techniquement, avec word press ce n’est pas évident. Je m’en occupe.
3 février 2025
J’ai bien souligné dans mon article qu’il aurait fallu un autre intervenant face à Nadia Geerts, comme Alain Pelicar. J’en informe cordialement le Cercle Condorcet.
4 février 2025
Ah ! l’islamophobie ! ce mot inventé par les Frères Musulmans pour désigner et condamner ( maintenant on dit stigmatiser ) toute libre critique de l’islam , religion sacrée que l’on n’a pas le droit de livrer au libre examen . Ce mot permet toutes les imprécations contre les esprits libres .
Vous reprochez à Nadia Geerts d’appartenir à un parti de droite presque d’extrême-droite . Renseignez- vous chers amis : Nadia appartient au Mouvement Réformateur qui est un parti libéral , mais il est vrai que pour vous tous ceux qui ne pensent pas comme vous sont d’extrême-droite voire fascistes . Vive le pluralisme de pensée !
Pour vous les gros mots sont universalisme , laîcité , pluralisme , débat argumenté et respectueux ( il est vrai que vous êtes détenteurs de la vérité ) . Vous proclamez combattre l’extrême-droite , mais vous utilisez les mêmes méthodes : refus du débat , empêchement de l’expression de ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas penser comme vous , puis indignation si on vous empêche de le faire .
Vieux militant de gauche ( certes pas la vôtre ) : républicain , social-démocrate voire socialiste , laïque ( quelle horreur ! ) , universaliste ( quelle faiblesse ! ) , vieil admirateur de Jaurès , j’apprends donc à plus de 80 ans que je suis d’extrême-droite , peut-être même fasciste . Mais les imbéciles ne changeant pas d’avis je garderai jusqu’au bout mes valeurs plutôt que d’avaler votre » blubibulga » indigeste .
Salut et fraternité !
Jean-Pierre Toulze
7 février 2025
Je crains que vous soyez dans une totale confusion ponctuée de mensonges.
Où disons-nous que les militants laïques – dont nous faisons partie – défenseurs de la séparation de l’église et de l’État, attachés aux devises « Liberté, égalité, fraternité et aussi sororité”, sont d’extrême droite ?
Dans ces conditions, notre média qui combat le Front National depuis les années 90, aurait-il des comportements d’extrême droite ? Vous comprendrez l’absurdité de cette conclusion.
Notre combat contre l’extrême droite nous a valu un procès intenté par Jean-Marie Le Pen, procès que nous avons gagné en confirmant que l’extrême droite avait soutenu le régime de Pétain.
Quand nous dénonçons les positions radicales de Nadia Geerts contre le wokisme, c’est qu’elle relaie, peut-être à son corps défendant, les positions de l’extrême droite qui ont créé le « wokisme » qui n’existe pas en tant que tel. Nous n’avons jamais dit que Nadia Geerts était d’extrême droite, néanmoins elle a quitté sont parti de gauche écolo belge pour adhérer au parti de droite le MR qui se rapproche de plus en plus de l’extrême droite. Vous écrivez » Nadia appartient au Mouvement Réformateur qui est un parti libéral , mais il est vrai que pour vous tous ceux qui ne pensent pas comme vous sont d’extrême-droite voire fascistes . Vive le pluralisme de pensée ! » Vous vous trompez. Il vous suffira d’aller sur wikipédia pour vous informer.
Qui vous a dit que vous étiez d’extrême droite voire fasciste ? Ce ne sont que des interprétations ridicules et mensongères qui ne vous grandissent pas. À une époque, il me semble que nous nous sommes trouvés côte à côte pour dénoncer le Front National, même si nos engagements politiques faisaient l’objet d’un débat.
Vous dites que « nous refusons le débat, sur nous empêcherions l’expression de ceux qui ont l’outrecuidance de ne pas penser comme nous » . Nous ne refusons pas le débat, puisque nous n’avons jamais empêché Nadia Geerts de s’exprimer, puisque nous avons annoncé le débat dans librinfo et nous y avons participé. Notre article avait pour but de mettre en garde contre les dérives de l’anti wokisme
Ce n’est pas en utilisant un ton condescendant voire médisant que vous faites avancer le débat. Ceci n’est pas à votre avantage.
Vous feriez mieux comme « vieux militant de gauche » de vous poser la question de savoir pourquoi l’extrême droite est, en France, au porte du pouvoir.
Le parti socialiste – qui n’a de socialiste que le nom – a toujours défendu le capitalisme de marché à travers la social-démocratie. Une position qui a permis de casser notre sécurité sociale, issue du programme du conseil national de la résistance, grâce aux militants de cette « gauche » que vous critiquez.
Ce parti socialiste, par sa politique, a contribué à démanteler les services publics des transports, de l’hôpital, du travail. Les salariés ont vu leur pouvoir d’achat diminuer avec des salaires et des retraites de plus en plus réduits pour en faire des travailleurs et des retraités pauvres. Ils se sont sentis trahis par le parti socialiste et ses partenaires, dont le principal responsable est François Hollande qui est venu chercher Macron pour le placer à la tête de notre République, avec les conséquences catastrophiques que vous connaissez
Cela a conduit les couches populaires et une partie des classes moyennes à voter pour le Front national puis pour le RN.
Si vous n’avez que comme argument final de dénoncer notre « blubibulga indigeste », cela révèle votre indigence de vieux militant de gauche frustré.
En conclusion, utilisons le peu d’énergie qui nous reste pour lutter contre l’extrême droite et sa politique, prémisses d’un régime fasciste annoncé par Trump et Musk, plutôt que de l’utiliser contre un wokisme créé par la droite et l’extrême droite pour diviser la gauche, ce que malheureusement elle réussit à faire lors du débat avec Nadia Geerts.
7 février 2025
Je crois qu’il y a une erreur dans l’analyse : Penser qu’avoir un contre-discours est suffisant pour contrecarrer l’extrême droite. « La faiblesse du débat est d’avoir donné une véritable tribune à Nadia Geerts sans qu’elle soit contredite par une autre intervenant du même niveau » : je suis convaincu que c’est faux : la mettre en opposition avec un intervenant calé sur le sujet l’aurai rendu plus légitime, comme si les deux avaient la même démarche d’honnêteté intellectuelle. Ce n’est pas le cas de Nadia Geerts (et de la majorité des polémistes d’extrême droite).
Il me semble que toutes les idées ne se valent pas, qu’on ne débat pas du racisme avec un raciste, qu’on ne débat pas d’antisémitisme avec un nazi, etc. Parce qu’il est dans l’idéologie, et ne vient pas pour discuter, il vient pour étaler sa haine. Et c’est ce qu’il s’est passé ce jour-là: une personne a pu étaler sa haine et celui qui a eu le malheur d’interrompre cette diatribe stupide en a payé le prix.
Que je sois clair, je ne dis pas qu’un débat sur le wokisme est voué à l’échec, je prétends juste qu’un bon débat nécessite un désir d’échanger, un respect et une honnêteté intellectuelle. Si l’on peut débattre avec l’extrême droite, anti-intellectualiste par définition, c’est pour l’humilier ou convaincre son potentiel public. Un argument rationnel ne fonctionne pas sur quelqu’un qui ne s’appui par sur le réel, mais sur sa croyance du réel, comme Nadia Geerts.
Merci pour votre travail journalistique.