Au forum des associations, l’ASTI de Faverges appelle à la solidarité pour les familles de migrants

 

 

L’ASTI comme chaque année est présente au forum des associations de FAVERGES.

Celui de ce 7 Septembre réunissait une trentaine d’associations toutes répertoriées dans le guide des 88 associations remis lors de la journée.

Le social compte une douzaine d’associations et l’ASTI qui défend tous les immigrés a toute sa place dans les actions locales.

Ses actions font l’objet chaque année d’un flyer remis aux habitants qui font le pas vers le stand de l’ASTI. Et elles sont importantes pour venir en aide à des familles dont certaines sont installées sur le territoire des sources du lac d’Annecy dans une grande précarité, depuis plusieurs années en France et dans l’attente de titre de séjours.


Leurs pays d’origine sont le KOSOVO, l’ARMENIE, L’ALBANIE, l’ERYTREE…

Les dons chaque année, les adhésions, les actions comme le vide grenier, chansons du monde permettent un soutien non négligeable autour de 3 à 5 familles.

6 adhésions sont venues grossir le nombre d’adhésions faites lors de l’AG en Avril 2019. Les affiches du stand de l’ASTI percutent les esprits et font de l’ASTI le poil à gratter du forum.

 

 

Une administration peu réactive pour aider les familles étrangères

De nombreuses familles sont dans l’attente d’un logement pour ne pas vivre à la rue avec leurs enfants. Des mineurs arrivant à leur majorité sont priés de quitter le lycée où ils préparent un diplôme.

Des actions sont nécessaires au tribunal face à la lenteur de l’administration.

Certains adhérents de l’ASTI s’investissent dans les cours de Français au centre social la Soierie.

Une fête de fin de cours a rassemblé en Juillet les participants et les bénévoles autour d’un repas partagé avec chants et danses.

Au cœur du forum un appel en urgence sur papier pour un logement secteur Faverges Doussard (voir un peu plus loin) avec possibilité de garantie sur un faible loyer, a été distribué pour éviter à une famille de passer l’hiver à la rue.

(Écrire à astifaverges@yahoo.fr )

Gageons que cet appel soit entendu et que ces familles intégrées localement obtiennent leur titre de séjour revendiqué.

 

Soirée festive le 2 novembre

La prochaine action réunira des habitants à la soirée festive et solidaire de l’ASTI le Samedi 2 Novembre à partir de 19H à la salle polyvalente de FAVERGES autour d’un repas et d’animations musicales (percussions, groupe celtique..).

Une personne de l’ASTI participera à la commission séjour Europe à la FASTI les 21 et 22 Septembre. Un questionnaire est soumis à chaque ASTI. Il porte sur la grande diversité des préfectures sur les modalités de première demande ou renouvellement de titres de séjour. L’objet est de préciser ce constat.

Et aussi la participation de 2 ou 3 membres de l’ASTI au Congrès de la FASTI du 9 au 11 Novembre à PRESLE autour de thèmes transversaux que sont le racisme et la colonisation et aussi le mouvement des Asti.

 

 

 

 

Auteur: Catherine BONDI

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1 commentaire

  1. Le comportement de l’administration (l’exécutif) française est à peu près constant, tout faire pour empêcher au mieux l’accueil.
    Quand on connaît les multiples embûches mises en place pour compliquer inutilement le parcours des requérants on est édifié sur la réalité de la politique de nos gouvernants – un discours captieux.
    On comprend la frilosité législative pour éviter les abus, il est indispensable d’empêcher les contournements de l’intention première, à savoir essentiellement aider les persécutés. Pour autant cette intention n’est pas respectée. On le constate immédiatement dans la plupart des tribunaux et préfectures.
    Le recours obligatoire à des avocats peu ou non payés, trop souvent incompétents mais aussi sans volonté de faire. L’avocat point de passage obligé n’a aucun intérêt à réussir à défendre ses clients. L’enjeu personnel est nul voire dévalorisant ! Le paradigme économique de notre société – le gain comme critère et tremplin de réussite – n’a aucun poids dans ce domaine. Il est donc négligé, abandonné. Le paradigme de notre société rend l’accueil une misère, un coût, une gêne. Il vient de cette attitude systémique l’impossibilité d’attirer la lumière : on est dans l’ombre, loin de la startup-nation, cette escroquerie érigée en modèle pour cerveaux scientifiquement conditionnés. L’accueil est donc laissé à d’une part une administration robotisée sans âme, des avocats désintéressés, négligents par incitation politique et des associations exsangues. Pour que l’accueil soit possible, il ne reste que la bonne volonté, le dévouement de bénévoles. C’est un choix politique, social, qui prouve le non-dit actuel : la rentabilité capitalistique comme seul moteur social et cause de catastrophes planétaires et individuelles.
    Si l’accueil sert le capital, il est facile, s’il le dérange il est entravé, sinon il est oublié.
    La gouvernance (car utiliser le mot gouverner fait anticapitaliste, voire communiste) par la rente est le critère premier de nos sociétés, faire du fric et non pas « faire société ». Une réduction justement qualifiée de catastrophique. L’impasse capitaliste, a-démocratique, nous mène au chaos, une fois de plus.

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