Au delà des centrales syndicales, l’unité doit être portée par l’ensemble des salariés
Si la présence des syndicats des salariés est essentielle dans la lutte pour l’émancipation des travailleurs soumis à la loi et à la vindict patronale, les syndicats des salariés n’existent que par les salariés.
Dans ce contexte, ce sont ces citoyens qui doivent porter la lutte de classe ravivée d’une façon agressive par le MEDEF et tous les patrons imposant un pouvoir sans partage.
La condéfération CFDT joue un jeu dangereux en accompagnant, quoiqu’elle le dise, le pouvoir socialiste, dans la poursuite de sa politique suicidaire.
Dans les années où la CFDT portait haut les valeurs de l’autogestion avec la lutte des LIP et de toutes les autres luttes ouvrières, elle dénonçait avec raison la courroie de transmission entre la CGT et le parti communiste.
Aujourd’hui, par un renversement troublant de l’histoire, la confédération CFDT est devenue cette courroie de transmission néfaste pour les salariés.
Des voix s’élèvent à la CFDT pour dénoncer la loi Khomri.
Cependant, entendre les attaques parfois détestables et virulentes que subissent les militants CFDT de la part d’autres syndicats n’est pas admissible.
La CFDT ne se résume pas à sa direction confédérale.
Il existe, à la base, des militants syndicalistes respectables et dignes de ce nom, qui luttent courageusement dans leur entreprise et qui contestent la casse du Droit du Travail portée par le projet de la loi sur le travail.
Le mouvement social ne se résume pas à l’unite des centrales syndicales.
Cela doit être celle de l’ensemble des salariés et de tous les citoyens unis dans le même combat contre un pouvoir patronal trop souvent méprisant et agressif.
À quand des salariés CFDT dans les manifestations portant haut leur banderole ?
