Après l’augmentation de la CSG, le Medef réclame aujourd’hui une baisse des retraites de 9 % en 15 ans à partir de 2019.

 

Patronat et syndicats se réunissent à partir d’aujourd’hui (Mercredi 8 Novembre 2017) pour négocier un nouveau moyen de renflouer les caisses de retraite complémentaire (Arcco et Agirc) : moduler le niveau des pensions pour compenser les déficits financiers.

Jamais, jusqu’à présent on n’avait envisagé de toucher au niveau des pensions déjà liquidées. Il s’agit d’une innovation qui illustre parfaitement le nouveau style de politique à la Macron.

Au 1er janvier 2019, le nouveau régime de retraite complémentaire, actée par l’accord du 30 octobre 2015, sera doté d’un système de pilotage automatique qui pourra jouer sur ce qu’on appelle « la valeur de service du point ». Il permettra d’ajuster le niveau des pensions pour le cas où le régime ne disposerait pas d’une réserve financière égale à six mois de prestations.

Le nouveau gouvernement exclut totalement une augmentation de cotisation des employeurs et des salariés et donc l’apport de nouvelles ressources financières dans les caisses du régime.

La CGT, par la bouche de Marie-Josée Kotlicki (Ugict-CGT) précise que les projections pour 2019 font état d’un déficit cumulé de 2 milliards d’euros.

Ces nouvelles mesures conduiraient par conséquent à une baisse du niveau des pensions de retraite de 9 % en 15 ans.

Quant aux futurs retraités, ils n’échappent pas à la cure d’austérité qui se met en place puisque les nouvelles dispositions prévoient que pour 100 cotisés par an, qui permettent d’obtenir aujourd’hui  7,25 euros de pension, ils n’obtiendraient plus que 5,77 euros en 2033.

le Medef en rêvait, Macron le fait…

Et les retraités vont courber le dos…

.

 

Auteur: librinfo74

Partager cet article :

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.