C’est un appel au secours que la confédération paysanne envoie : « On ne peut pas laisser faire. On ne peut pas laisser des drames humains arriver. La détresse est énorme à la mésange bleue, à Cessens, à Faverge, et la violence de l’administration révoltante. »
L’estimation du troupeau reporté
Les services vétérinaires ne sont pas venus sur place à la ferme « La mésange bleue » pour estimer le troupeau avant abattage. Philippe Calloud porte parole de la conf73 pense qu’ils peuvent venir au moment de l’enlèvement du troupeau : « Nous sommes une vingtaine à dormir sur place. Dès 5h, retrouvez-nous à Rumilly, et à la Ferme Duchêne à Cessens pour soutenir les éleveurs et bloquer l’abattage de leur troupeau ! »
Le point sur la mobilisation
Du coté des militants, les équipes se relaient jour et nuit et la fatigue commence à se faire sentir sur les fermes d’autant que les services de l’État jouent avec les nerfs des personnes mobilisées par des déplacements de camions de CRS réguliers.
Conférence de Presse à 15H demain vendredi 18 juillet à la mésange bleue
La confédération paysanne dénonce « une inhumanité sans nom » : « leur politique sanitaire absurde consistant à abattre systématiquement tous les troupeaux quand une vache est positive à la DNC Cela va avoir des conséquences dramatiques et irréparables pour toute la filière, le territoire, mais surtout les vies de celles et ceux qui nous nourrissent. Les éleveurs et éleveuses concernés sont désemparés et apeurés. »
L’épidémie est aujourd’hui hors de contrôle.
« Avec un cas à Faverges, à 54 kilomètres du premier foyer, l’épidémie est aujourd’hui hors de contrôle.
Si certain·es pensaient que l’euthanasie totale pouvait stopper l’épidémie, cela prouve bien que la progression est impossible à arrêter, sauf à faire disparaitre tous les bovins des Savoie !«
Mettre en place une politique sanitaire ciblée et humaine,
« Il est urgent de renforcer les blocages. Sinon, les conséquences seront dramatiques : certaines fermes ne s’en relèveront pas. »