Appel à notre gouvernement contre la cruauté et pour la liberté d’expression.
L’écrivain saoudien, Raif Badawi, a été condamné à 10 ans de prison, 200 000 euros d’amende et 1000 coups de fouet pour insultes contre l’islam par ce qu’il a exprimé, dans son blog, des critiques contre la police de son pays.
Il a déjà reçu 50 coups de fouet vendredi dernier, il doit en recevoir 50 aujourd’hui et ainsi pendant 20 semaines parce que 50 coups est le maximum qu’un homme puisse supporter sans mourir.
Mais Raif Badawi, 32 ans, père de trois enfants, risque de succomber à la prochaine flagellation.
Nous proclamons que : « Nous sommes Charlie », que nous voulons la liberté d’expression, nous sommes scandalisés par le terrorisme qui tue des journalistes, comment pouvons-nous supporter que le gouvernement d’un pays avec lequel nous entretenons des relations diplomatiques, économiques, voire culturelles, permette ce genre de pratique cruelle à l’égard de qui que ce soit et, de surcroît, pour crimes de liberté d’expression ?
Que fait notre propre gouvernement qui défile pour dire son attachement au rejet de la violence et au respect de la parole ?
Qu’attend-il pour élever la voix ?
Les intérêts économiques sont-ils au-dessus de nos principes fondamentaux de respect de la personne humaine, au-dessus de la déclaration des Droits de l’Homme ?
Sommes-nous déjà soumis ?