ANI : la guerre entre syndicats révèle la faiblesse du mouvement syndical
La CFDT était la cible privilégiée des 900 manifestants descendus dans la rue, à l’appel de la CGT et de FO, avec le soutien de la FSU et de Solidaires, pour dénoncer l’accord national interprofessionnel signé par le MEDEF et trois organisations syndicales représentatives sur cinq : la CFDT, la CFTC et la CGC.
Un accord entre partenaires sociaux que le gouvernement voulait obtenir au plus vite car les nouvelles modalités de représentativité syndicale rendent caduque la signature de cet accord. En effet, les résultats des dernières élections professionnelles, imposant une nouvelle représentativité syndicale, ne donnent pas la légitimité à ces trois syndicats de salariés de signer cet accord. Le gouvernement qui dispose des résultats les garde volontairement sous le coude.
En attendant, les autres syndicats contestataires essaient de mobiliser au maximum pour obtenir que cet accord ne soit pas entériné par la loi.
Un combat difficile, puisque cet accord est soutenu par la majorité socialiste à l’assemblée nationale avec l’appui d’une partie de la droite.
En attendant, les syndicalistes contestataires essaient de donner de la voix, en focalisant leurs attaques contre la CFDT :
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