Yves Lachenal convoqué au tribunal ce mardi 18 novembre pour refuser de « pucer » ses chèvres

Yves Lachenal est convoqué ce mardi 18 novembre devant le Tribunal Correctionnel d’Annecy pour « non identification conforme » de ses animaux et pour « inexécution d’une mise en demeure de respecter les mesures propres à assurer la protection des animaux domestiques, sauvages apprivoisés obtenus en captivité ».

Pour la confédération paysanne : « L’acharnement continue contre Yves Lachenal, éleveur dans les Bauges, qui depuis déjà treize années lutte contre le bouclage électronique de ses chèvres

Ce syndicat paysan affirme  » que ces boucles électroniques, obligatoires depuis 2010, n’apportent rien au niveau de la sécurité et de l’identification des animaux de plus que le tatouage. Les chèvres d’Yves, identifiées de manière pérenne grâce au tatouage, ne présentent donc aucun risque pour la population ou les autres animaux. »

Yves Lachenal risque aujourd’hui des sanctions financières lourdes de l’ordre de 20 000 € qui mettraient en péril la survie de sa ferme, parce qu’il refuse d’appliquer des règles qu’il juge « insensées », considérant « que ce système va à l’encontre de
ses convictions et de ce qu’il met en place depuis des années sur sa ferme ». 

Avec le soutien de la Confédération paysanne, il refuse donc d’appliquer naïvement ces règles, tout en respectant ses obligations. Il estime que :  » Ses chèvres sont tatouées, ce qui constitue, un moyen beaucoup plus efficace d’identifier des animaux.

Penser et décider par lui-même

Yves revendique légitimement son droit à penser et à décider par lui-même, refusant
d’être mis sous tutelle : « Bien que les boucles électroniques servent à certains éleveurs et
surtout à l’agro-industrie, la majorité n’en a aucune utilité. Elles obligent à acheter du
matériel coûteux dont on sait que rien n’est prévu pour le recyclage, et qu’elles n’assurent
pas une traçabilité infaillible ».

Yves n’est pas le seul qui mène ce combat, de nombreux éleveurs à travers la France, questionnant eux-aussi le bien-fondé de ces règlementations.

La Confédération Paysanne aux côtés de Yves Lachenal

Fidèle à sa position depuis le début de l’obligation de puçage électronique, la confédération paysanne a décidé de se battra aux côtés d’Yves pour que son cas fasse jurisprudence : « Dans ce combat nécessaire contre l’industrialisation de nos pratiques paysannes, nous continuerons à défendre celles et ceux qui pratiquent un élevage paysan, cultivent des relations riches avec leurs animaux, respectent leur environnement et l’esprit des lois. »

Auteur: librinfo74

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1 commentaire

  1. Tout notre soutien à Yves pour son courage à ne pas céder aux pressions sur le bouclage électronique puisque elles sont déjà tatouées. De plus est ce qu’il n’y a déjà pas assez suffisamment d’ondes qui nuisent à la santé.

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