Le 10 et 11 Avril 2025, le lycée Berthollet d’Annecy a accueilli le NUSAB(Nations Unies Simulation Annecy Berthollet) pour sa 11ème édition. 220 élèves venu.es de 5 lycées et où 75% sont des filles : Baudelaire, Berthollet, Fauré, St-Michel, Tom Morel.
La thématique vraiment d’actualité portait sur l’intelligence artificielle.-
Quels enjeux ?
Ce rassemblement d’élèves permet aussi aux élèves de prendre conscience du fonctionnement et rôle des institutions internationales, de les préparer à aborder les questions d’actualité sur différents domaines socio-économiques.
Au cours de cette initiative, dès le début de l’année, ces élèves volontaires apprennent à travailler ensemble. Ils et elles sont mis dans la peau de diplomates pour débattre, préparer des motions et faire des propositions en plénière et qui seront soumises à des votes. Des liens se construisent avec des personnes spécialistes de ces questions débattues. Les élèves se préparent à être des délégués, ambassadeurs, ambassadrices, huissiers pour permettre le bon fonctionnement, journalistes….
C’est donc un travail à long terme qui aboutit à cette conférence sur ces 2 jours. Les élèves sont répartis en 32 pays et en 6 commissions de travail comme : Conseil de Sécurité, Commission des Droits de l’Homme, Commission Économique et Sociale, Commission OMS, Commission UNESCO, Commission PNUD.
Des espaces sont réservés à l’équipe de journalistes, au comité de lecture, secrétaire général et vice secrétaire général, aux huissiers.
Déroulement des journées
Comme tout évènement de ce type, une cérémonie d’ouverture rassemble l’ensemble des participant.es de cet évènement :Mme Guay, proviseure du Lycée Berthollet l’assure.
Interviendront ensuite : Maxence Delaigues, Secrétaire Générale du NUSAB 2025, Louis Bozon, enseignant Chargé de Mission, à la DRANE( Direction Régionale Académique du Numérique pour l’Éducation) de Grenoble, E. Buffet, Enseignant BTS (Services Informatiques aux organisations°…Ces personnes ont développé les enjeux pour la propriété intellectuelle, dénoncé les menaces concernant les Droits de l’Homme et les défis qu’affronte le monde du travail.
Comme toujours l’équipe d’élèves dans le rôle de journalistes se met au travail.
Celle-ci circule dans les commissions de travail à l’écoute de ce qui se débat, des questions qui jaillissent et seront présentées en plénière, des motions soumises au vote. Puis, en fin de cette première journée, se construit le NUSAB NEWS 2025 qui sera distribué le lendemain matin avant le repas de midi. Apprendre à recueillir les points de vue différents, développer l’esprit critique se construit ainsi.
Le rôle des huissiers durant ces deux jours est indispensable. Ils et elles « courent » d’un endroit à l’autre, accompagnent les délégués en déplacement, veillent au bon déroulement des assemblées plénières. N’oublions pas non plus le rôle des influenceurs lors du travail en commission.
Qu’apprend on encore. ?
Quand on circule, on découvre que les élèves apprennent à agir de manière responsable. Avec l’IA, il ne faut pas négliger l’humain, prendre du recul, dans un esprit civique et éthique.
La question des droits humains afin d’éviter l’exclusion a été soulevée.
Il est primordial de mettre en avant la souveraineté des pays, de construire des mesures de protection pour favoriser la diversité culturelle, apprendre à s’engager, se questionner avec l’obligation de transparence. Oui, la diplomatie est une « force » pour éviter les guerres/génocides. On s’en rend compte en cette période marquée par des violences portant atteinte aux droits fondamentaux . Oui, avec les jeunes et pour un avenir pacifique et avec des pratiques solidaires ; sinon ils et elles paieront les conséquences sur le long terme.
Apprendre à s’exprimer dans une langue autre que sa langue maternelle est aussi une richesse et reconnaissance de l’identité nationale du pays que l’on représente face au droit international. Ainsi, on a pu entendre d’autres langues que le français pour s’exprimer comme : l’anglais, le portugais, l’espagnol, l’arabe…
Dans le Journal du NUSAB, on lira : « ça nous a permis de réfléchir sur d’autres propositions de celle de la France », « ça va m’aider à mieux comprendre l’IA, à mieux me projeter dans les travaux des diplomates, à rencontrer des gens », « j’ai pu apprendre plein de choses au niveau politique et des relations internationales entre les pays. »…
On a tous et toutes un rôle à jouer, pour un monde plus juste et en toute sécurité !
C’est ce qui ressort depuis la création des NUSAB avec les jeunes !
Colette Charlet