L’an dernier, Hugo Boris était un des trois auteurs présents à Trois Romans en Questions (TReQ) un jeu littéraire organisé par LCE74. Il est revenu cette année pour la traditionnelle table ronde. L’occasion d’échanges avec les personnes présentes.
Qu’elles ont vos impressions suite à votre retour cette année ?
« Ça ranime les souvenirs de l’an dernier : l’ambiance très ludique, bon enfant et très conviviale de TReQ. On sent un vrai amour de la littérature très sincère et des autrices et des auteurs qui les portent.J’ ai retrouvé les lauréates de l’an dernier qui était dans mon équipe, on a gagné et j’étais ravi qu’on se retrouve. »
Comment s’est passé la table ronde?
« L’an dernier mon septième roman : » Débarquer » a été sélectionné. J’en ai parlé, lors de la table ronde, Mais j’ai surtout évoqué et échangé sur «La délégation norvégienne » , mon deuxième qui vient d être réédité, avec une autre maquette mais le texte est le même. C’est un roman policier où l’assassin est la lectrice ou le lecteur en personne. Le dernier cahier du livre n’est pas découpé. avec une mise en abîme du livre… »
Comment encourager les gens à venir à TreQ?
« C’est un jeu vraiment amusant, on peut même venir pour voir, assister à l’édition sans participer juste pour l’ambiance. C’est d’abord festif, un jeu en équipe. Les livres sélectionnés avec soin sont des livres géniaux, pas trop longs, maximum. de 200 pages On est amené à les relire plusieurs fois pour ensuite répondre aux questions. C’est vrai que l’ambiance quand on arrive à trouver les bonnes réponses au QCM . Les auteurs sont présents, on mange ensemble ensuite, c’est très informel, c’est très touchant de voir tous ces gens qui connaissent les livres mieux que nous. »
Comment pouvez vous en tant qu’auteur encourager la lecture?
« C’est compliqué d’encourager à lire , peut être que la meilleur façon d’encourager à lire c’est d’offrir un livre à quelqu’un, un livre qui pourrait plaire, comme un bouche à oreilles, un livre que l’on aurait envie de partager, soit qu’on l’a beaucoup aimé soit qu’on pense que le destinataire va l’apprécier,
J’ai eu cette fierté d’avoir réussi à faire lire un livre, l’unique livre qu’ait jamais lu mon grand père, qui était garagiste. Il ne lisait pas du tout, il avait une bonne orthographe, il écrivait des lettres, la syntaxe était correcte mais il ne lisait pas . Je lui ait offert « Claude Gueux » de Victor Hugo . Il l’a lu et il l’a aimé en plus. »
Comment êtes vous venu à l’écriture?
« Le plaisir de raconter des histoires. Le plaisir qui m’anime serait d’allier la puissance dramaturgique d’une histoire à la précision poétique du langage. J’aime passionnément raconter des histoires. La précision du langage m’émeut et bien souvent je préfère l’image des choses que les choses elles mêmes.
J’écris à la main et ensuite je tape à l’ordinateur, j’imprime. Le texte imprimé n’est déjà plus le même et c’est l’occasion d’une réécriture à ce moment là. »
