C’est avec soulagement que les enseignants de Beauregard ont appris la décision du Préfet de suspendre la mesure d’éloignement de la jeune élève avec sa mère et sa sœur.
Il aura fallu une forte mobilisation du corps enseignant du collège de Beauregard avec le soutien de la LDH et d’autres associations pour obtenir cette mesure humanitaire.
Lors de la rencontre, les enseignants avaient suffisamment d’arguments en faveur de cette très bonne élève et une promesse d’embauche pour la maman.
Par cette décision, le Préfet a reconnu la nécessité de ne pas expulser cette famille. Une famille qui ne posait aucun souci pour la collectivité, au contraire !
On peut regretter que le Préfet ne se soit pas rendu compte lui-même de la nécessité de protéger cette famille des violences du père. Il aura fallu, une fois de plus, la mobilisation de la société civile. Ce qui prouve que l’on ne peut pas compter sur la clairvoyance de ceux sensés être au service des citoyens.
La LDH s’étonne du zèle avec lequel le Préfet veut expulser cette famille alors que d’autres migrants ont moins de pression.
Rien n’est joué. Le dossier sera examiné en janvier
Si l’expulsion prévue le 18 décembre est suspendue, le préfet a précisé que la maman devra signer tous les jours au commissariat. Une mesure humiliante comme si elle était devenue une délinquante
Gageons que l’ensemble des enseignants de Beauregard et les militants associatifs sauront trouver les mots et maintenir la pression pour permettre à cette famille de vivre tranquillement dans notre ”belle France” pays des droits de l’homme !
Une cérémonie de Marrainage aura lieu à la mairie de Meythet, demain samedi 16 décembre à 10h30,