Après la déclaration très contestée du Président Macron, on aurait pu s’attendre à une manifestation aussi importante que celles de Janvier où 8 à 11 000 manifestants avaient défilé dans les rues annéciennes. Néanmoins, il faut ajouter le cortège sauvage de 500 manifestants défilant sur la rocade.
Près de 6 600 manifestants ont défilé dans les rues annéciennes.
Le cortège avait repris les couleurs de la mobilisation à travers les slogans ”On ne lâche rien” et les pancartes portées par les jeunes dans un langage fleuri.
Arrivés devant le lycée Berthollet, les manifestants ont rendu hommage aux élèves et professeurs assurant le piquet de grève.
Le matin, des professeurs et des élèves s’étaient rendus aux portes des différents lycées pour appeler à la grève.
Les centres Enedis étaient bloqués par les agents, dont certains sont venus renforcer la cortège, sans avoir été autorisés à amener leur camions, comme dans la précédente manifestation.
Bloquer le pays
Interrogés, la plupart des manifestants souhaitent une action de blocage généralisée pour obliger le gouvernement à céder.
On pourra donc s’attendre à des actions dures dans les semaines à venir.
Des actions que le gouvernement espère voir s’effilocher en comptant sur les difficultés du pouvoir d’achat qui va refroidir la population.
Pour renforcer cet affaiblissement de la mobilisation, le pouvoir donne carte blanche aux policiers de ”taper” dans te tas, et de procéder à des gardes à vue arbitraire pour empêcher les citoyens terrorisés à manifester.
Les jeunes dans le collimateur
On a pu voir un exemple à Annecy de contrôle d’identité par des policiers de jeunes gilets jaunes qui défilaient pacifiquement au milieu des manifestants. Un contrôle réalisé sous la direction du commissaire Alexandre Petit, directeur départemental de la sécurité publique.