PORTRAIT Lionel Tardy, L’insoumis de la droite 

Lionel Tardy est un homme pressé.
 
Il arpente sa circonscription à  grandes enjambées. Grand, indubitablement grand, son long corps fin, se faufile partout, pour discuter avec tout le monde.(1.93m, la même taille que général De Gaulle, dit-il en riant)
 Issu d’une fratrie de 5 enfants, dont le père, qui a travaillé en 3/8 aux papeteries de Cran, est devenu l’un des principaux leaders de la CFDT. 
 
Quand à Lionel Tardy il a tracé sa route tout seul. 
En 2006  il devient président de la CGPME, puis il démissionne pour se présenter aux législatives. Candidat dissident, il gagne à la stupéfaction du public contre le sortant Bernard Bosson. 
 
D’abord il vote contre les lois GUÉANT, et pour la loi pour la transparence de la vie publique. Car Lionel Tardy, s’il se définit à droite,  ne vote pas selon les directives des partis dont il se réclame ( UMP, ou les républicains). Il vote librement pour le texte qui lui est proposé et quelques hiérarques de l’UMP s’en émeuvent.
 
Sur la question israélo-palestinienne, il ne dira rien : « les affaires étrangères sont du domaine du président ». Quant à Georges Irahim Abdallah, emprisonné depuis 37 ans en France sur un plateau désertique à la prison de Lannemezan, ce n’est pas son problème « c’est celui du garde des sceaux ».
 
Jusqu’en 2017, tout est balayé par la vague « en Marche ».
Il attends que ça passe et donc logiquement se présente à nouveau  sur la 2ème circonscription d’Annecy.
 
Lionel marche vite tout en parlant. Il plaît au public. Tel qu’il est.
 Il ne faudrait pas que tel le lièvre de la fable, il perde contre une tortue. 
 

France Mei.

Auteur: librinfo74

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2 commentaires

  1. Depuis le 1 er juin, j’attends la réponse à mon courriel…. (copie ci-dessous) qui serait bienvenue avant les élections et la manif nationale pour la libération de Georges Abdallah qui aura lieu le samedi 18 juin à 15 heures, place des Fêtes à Paris…

    Monsieur Tardy,
    Je viens de trouver dans ma boîte aux lettres, votre dépliant pour les élections législatives. En page 10, dans le paragraphe « immigration », je lis votre proposition :
    « Expulser les étrangers condamnés à l’issue de leur peine ».
    Lors de la dernière campagne électorale pour la députation, en 2017, vous faisiez du porte à porte dans ma commune et je vous avais interrogé sur l’ « affaire Georges Abdallah ». Georges Abdallah, libanais, le plus ancien prisonnier politique d’Europe est incarcéré en France depuis 38 ans. Vous m’aviez répondu que vous ne le connaissez pas mais que cet emprisonnement n’avait pas de sens et coûtait cher à notre pays…
    Monsieur Abdallah est libérable, selon le droit français, depuis 1999. Il a demandé à 8 reprises une libération conditionnelle. Par deux fois, la justice de notre pays l’a libéré, libération conditionnée à la signature d’un arrêté d’expulsion par le ministère de l’Intérieur. Les ministres concernés, Manuel Valls puis Gérard Darmanin, ont toujours refusé de signer cet arrêté d’expulsion.
    Que dire de la séparation des pouvoirs lorsque une décision de libération prononcée par un tribunal d’application des peines compétent en matière de terrorisme, est subordonnée à un arrêté d’expulsion signé par le ministre de l’Intérieur?
    En 2016, le ministre de la Justice, Jean-Jacques URVOAS, déclarait à France Inter lors d’un débat sur la peine à perpétuité réelle : « nous l’avons mis en place, la preuve Georges Ibrahim Abdallah »…Une « peine à perpétuité réelle » qui n’existe pas dans les textes législatifs.
    Enfin, le 30 juillet 2020, une demande d’une mesure d’expulsion est déposée au ministère de l’Intérieur. Le 10 novembre 2020, sans réponse de la part du ministère, une requête a été déposée au Tribunal administratif. Le 27 janvier 2022, la requête est examinée et le 10 février 2022, elle est rejetée.
    Georges Abdallah est, sans doute, le seul étranger demandant à être expulsé vers son pays (qui est prêt à le recevoir).
    Monsieur Tardy, si vous êtes élu député le 19 juin, que vous engagez-vous à faire pour faire avancer le dossier Abdallah qui relève d’un véritable acharnement judiciaire. Toutes les conditions légales permettant l’obtention de sa libération conditionnelle et de son retour au Liban sont réunies. La réponse est politique.
    Merci de votre attention.
    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir mes meilleures salutations.
    Jacqueline LAVY
    Membre du Collectif 74 pour la Libération de Georges Abdallah

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  2. Rien ne peut être opposé à cette lettre. Les arguments avancés par Mr Tardy semblent bien, si ce n’est de la mauvaise foi, de la franche volonté à ne pas s’opposer au pouvoir en place.
    Je croyais que les députés s’occupaient des lois et non de leur allégeance à ce pouvoir. Qu’en est-il dans ce cas ?

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