Avec le plan de relance, le gouvernement renforce le pouvoir du patronat en privilégiant l’offre sur la demande

L’ambiance est chaleureuse à la CCI de Haute Savoie où la jeune ministre déléguée à l’industrie, est accueillie comme une membre de la famille.

 

Tout le gratin économique et politique du département était là.
Le président de la CCI, le représentant du Medef, des petites et moyennes entreprises, les députés de droite, Riotton, Roseren et Lardet, Annabel André vice-présidente de la région, adjointe de Wauquiez n’avaient d’yeux que pour la ministre vue comme un peu une ”mère noël” avant l’heure.

Connaissant l’esprit pragmatique des patrons, leur attente étaient d’obtenir un mode d’emploi pour que les subventions prévues dans le plan de relance puissent rapidement entrer dans leurs caisses afin d’assurer la bonne santé du tissu industriel, créateur d’emploi.

Une demande à laquelle la ministre a répondu naturellement en s’enfermant dans un box devant un ordinateur et expliquer en direct les procédures techniques à appliquer.

Pour clore ”la formation” patronale, une table ronde rassembla les industriels du département et la ministre.


Un plan de relance critiqué par la gauche et les syndicats

Des voix discordantes regrettent que ce plan de relance finance principalement le privé au détriment du secteur public en se reposant sur l’offre et non pas la demande.

Librinfo a demandé à la ministre quelle part des 100 milliards le secteur public bénéficiera-t-il. La réponse de la ministre est que les collectivités territoriales pourront investir dans le bien commun en lançant des appels d’offre :

 

La ministre veillera aussi à ce que l’économie sociale et solidaire ne soit pas oubliée :

 

Auteur: gfumex

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