Vendredi 18 octobre « Les grands enjeux de l’eau » à Rumilly

Auteur: gfumex

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1 commentaire

  1. Ah ! Voici un bon sujet au long-cours illustrant à merveille la préemption capitaliste sur les biens communs et les populations, atteignant ses limites.

    Explosant mi 19ème siècle pour atteindre l’impasse actuelle : la mondialisation néolibérale capitaliste ne progresse plus, sinon aux marges.
    – Démographiquement toutes les populations sont précarisées, esclavagisées,
    – Géographiquement, toutes les ressources exploitées, il ne reste que quelques terres, quelques zones à ronger (pôles, forêts tropicales, pays instables, grands fonds, ..)
    – Monétairement, l’inflation est annulée et le taux de rendement de l’argent bute la limite du 0 %

    En France, pas encore assez ‘modernisée’, le programme capitaliste est clair, aider les ultra-riches le temps de pallier les anomalies du vieux monde : ces retraités, ces vieux inutiles trop riches, ces chômeurs paresseux et tous ces miséreux qui coûtent un pognon de dingue, ces fonctionnaires intouchables car pas encore asservis comme les autres – un scandale assurément – et des services très rentables pas encore tout à fait privatisés : Santé-Sécu, Éducation-écoles&universités publiques, Énergie-EdF (pour les parties rentables), Transports-ADP-SNCF (pour les parties retables, ..).

    Le capitaliste veut tout prendre et .. prend tout.

    Alors que tous les rendements diminuent, les milliardaires s’enrichissent de plus en plus rapidement ! L’abjection le dispute à l’obscénité. Même les entreprises du CAC40 en déficit ‘se saignent’ et débauchent pour leur offrir des dividendes ! Et les banques centrales endettent le monde pour éviter l’effondrement du tout …

    Comme prévu, le capitalisme a atteint toutes les limites, après prédation totale voire totalitaire, il ne peut plus progresser donc il s’effondre.

    En France, le champion capitaliste du moment, Macron, se retrouve contraint de demander à une ‘Convention citoyenne pour le climat’ QUE FAIRE pour sortir de cette impasse !
    ILS ont tous les pouvoirs, ILS ont signé des promesses de faire – COP21 – et ILS NE FONT RIEN.

    C’est la logique du système, quand le profit diminue, au mieux on se fait dévorer au pire on crève.
    Le capitalisme est La Guerre : tue ou crève. La variable secondaire Climat ne peut pas être prise en compte sans risquer de perdre, c’est à dire de se faire tuer.
    Le capitaliste ne peut pas s’occuper d’autre chose que de faire du fric. C’est une meute courante sans chef, se nourrissant de la dévastation.
    Le capitalisme prospérera jsuqu’à en crever.
    À moins que, suivant son habitude, il ne provoque une guerre mondiale ; tout casser pour tout refaire, tout changer pour que rien ne change.

    En attendant, Macron se retourne vers le peuple pour trouver une solution à cette impasse systémique.
    Cela ressemble furieusement à ce que fit Louis XVI en lançant les Cahiers de Doléance (60 000 ! Surtout pour réclamer assez de droits sur les biens afin de travailler à survivre. Auparavant Louis XV avait refondé à sa main les parlements rétifs, ce fut insuffisant, une autre histoire de climats (!) ..)
    Aujourd’hui, le pouvoir demande au peuple une solution car le pouvoir n’a plus la capacité de changer les règles du SYSTÈME.
    Le SYSTÈME est irréformable et irresponsable (fou).

    Les faits sont têtus, l’histoire nous le raconte, vient le moment, l’occasion, de faire la Révolution.
    Notre société est fragilisée, sclérosée, dominé par un pouvoir total !

    Ce paradoxe d’un pouvoir total et d’incapacité d’agir se répète au long de l’histoire des humains.
    L’optimisation de tout interdit la capacité d’adaptation à une contrainte en contradiction avec le ‘moteur’ social des régimes a-démocratiques, le profit des ultrariches.
    La machine est si complexe qu’elle ne peut plus prendre en compte une contrainte de plus. Et c’est vraiment pas de chance en ce début de 21ème siècle on cumule tous les problèmes : démographie, fin des ressources, changement climatique, rendements décroissants tombés à zéro, coûts du travail incompressibles, …

    Un pas de chance prévu, simple à comprendre et pourtant rien ne se passe !
    On l’a vu, cette situation précède de peu l’effondrement, le cataclysme civilisationnel.

    Faisons un changement de régime, une Révolution démocratique AVANT !
    ILS sont une minorité et nous sommes encore des humains !
    Ah non, c’est foutu, le pouvoir envoie son armée pour braver les foules, les hordes miliciennes fascistes se forment ?
    Le cerveau reptilien qui sommeille en nous se réveille, il panique et soit se déchaîne, animal fou, soit s’effondre et l’homme se retrouve esclave, animal domestiqué.
    La dévastation de la Nature se doublera-t-elle de la dévastation de l’humanité ?

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