Les images hispano américaines prennent leur rythme de croisière avec un bel équipage.
L’équipe de l’ADCH avec Luc Rodriguez, l’actuel président, debout à gauche. Raoul Rodriguez, assis au centre, en a été le fondateur en 1983.
C’est une équipe heureuse et fière d’annoncer ces 13ème Images Hispano Américaines.
Un pari réussi après avoir été dessaisi de la Biennale du cinéma espagnol que l’association avait créé en 1983 à la MJC des Marquisats sous le nom de La Quinzaine du Cinéma Espagnol .
Fiers et heureux, ils peuvent l’être pour avoir rendu annuel ce festival qui, sur les écrans d’Amérique latine, nous offre un bouquet de films aux parfums de femme, de poudre et de sang,
C’est grâce au travail intense de toute une équipe bénévole que 15 films de plusieurs pays d’Amérique latine ont été programmés, ce dont se réjouit Luc Rodriguez, l’actuel Président : « A l’heure où les manifestations culturelles souffrent sur le territoire national, faute d’argent, d’inspiration ou parfois de combattants, l’accélération soudaine, à contre-courant, que nous impulsons à notre festival, s’alimente d’un peu de folie douce mais aussi de la débordante générosité de tous ceux qui y participent. »
L’Argentine tiens une place prépondérante avec 7 sur les 15 films programmés.
Alain Laplante, responsable de la commission programmation à côté de Raoul Rodriguez.
Trois magnifiques portraits de femmes
« C’est avant tout la Femme qui sera à l’honneur » poursuit Raoul Rodriguez (…) « cette nouvelle édition propose d’aborder cette problématique à travers trois magnifiques portraits de femmes exceptionnelles qui vont jusqu’au bout de leur destin : Chavela Vargas, chanteuse mexicaine et personnage atypique, nous fera vivre, sans pudeur ni secret, les réalités crues de son existence.
Dans La Mujer fantástica, le réalisateur chilien Sebastián Lelio renoue, après Gloria, avec son talent de portraitiste. Et c’est avec le biopic de la romancière et poétesse mexicaine Rosario Castellanos, magistralement interprétée par Karina Gidi, que se clôturera cette soirée consacrée à trois femmes dont l’existence particulièrement riche n’a été que combats pour arriver à affirmer, tout simplement, ce qu’elles sont et à s’accomplir dans la vie qu’elles ont choisie. »
Luc Rodriguez à côté du précédent Président Georges Alvarez.
L’équateur avec la présence de jorge Luis Serrano, attaché culturel à l’Ambassade d’Équateur en France »
Un autre temps fort de cette 13ème édition aura pour toile de fond l’Equateur avec la participation de l’Attaché culturel de l’Ambassade d’Equateur à Paris le lundi 26 mars aux Nemour : « Quito est le personnage principal de Quand mon tour viendra. Ce film choral sera associé à une autre belle production équatorienne Alba, lors d’une soirée prometteuse consacrée à ce cinéma méconnu. »
Deux temps forts avec l’ouverture du festival à la Turbine et la clôture à la MJC de Novel
Ne ratez pas la soirée d’ouverture le vendredi 23 mars à la Turbine avec le film argentin « El Presidente » et le film équatorien « Quand mon tour viendra » autour d’un buffet musical aux accents de tangos argentins.
De même, vous pourrez assister au concert de clôture avec le duo « Un traguito màs » le vendredi 30 mars à la MJC de Novel autour des films « Los nadie » et « Zama ».
Nicole Laplante, responsable de la commission scolaire.
Le courant cinéphile passe entre l’ADCH et les enseignants
Depuis son origine l’association ADCH a organisé son activité autour de l’enseignement de l’espagnol et de l’ouverture des collégiens et lycéens à l’éducation artistique cinématographique. Dans ce domaine, l’association « Plan large » a contribué d’une manière décisive à ce travail pédagogique.
Une commission composée de professeurs d’espagnol ont sélectionné 4 films : « La Educacion del Rey » et Rara » pour les collégiens et « Koblic » et « Los Nadie » pour les lycéens
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