L’Êvéché a fait évacuer ce matin les Roms de l’école Saint-Joseph des Fins à Annecy

Ce matin, mercredi 11 octobre, 6 heures.

Selon le communiqué de la Préfecture : « les forces de sécurité publique ont procédé à l’évacuation du campement illicite dit de « l’école Saint-Joseph » à Annecy, sur décision de justice et à la demande du diocèse d’Annecy, propriétaire des lieux. »

Pour justifier une démarche humanitaire, la Préfecture précise  qu’« un diagnostic social a été réalisé au préalable par la direct ion départementale de la cohésion sociale au mois de juin et actualisé au mois d’août. Dix-neuf personnes ont été relogées entre juin et août 2017 en logement temporaire ou en logement autonome grâce à un accompagnement social renforcé. »

Au premier plan, devant les ouvriers qui murent les ouvertures de l’ancienne école, le représentant de l’évêché se lave les mains tel « Ponce Pilate » !

Concernant l’évacuation menée ce matin, pour le Préfecture « elle a également été motivée par des risques sanitaires croissants dans le campe ment (chauffage défectueux, absence de système d’assainissement), particulièrement à l’approche de la période hivernale.

Cette intervention (…)  s’est déroulée dans le calme. (…) Sur
les 71 personnes présentes, 59 personnes (dont 28 enfants) se sont vues proposer une solution d’hébergement. »
Effectivement, un bus a été affrété pour emmener les emmener au centre Georges Bonnet. »
Pour les autres personnes, la Préfecture explique que les « personnes évacuées peuvent solliciter les dispositifs d’hébergement d’urgence habituels (115). »
Quand on connaît la situation de saturation complète deu 115, il est fort à parier que les personnes restantes vont de retrouver à la rue, ou rechercher un nouveau squat.
 
Deux OQTF surprenantes
 Un autre envers du décor, est qu’un couple de ressortissants roumains a reçu une OQTF (obligation de quitter le territoire) alors qu’ils travaillent tous les deux. Le mari, D. Liviou, est embauché dans une entreprise de BTP et sa femme, Gabriela, comme femme de ménage dans une société de nettoyage.
Cette situation surprend et inquiète Régine Galibardy et Christian Chauvet : « normalement, quand des ressortissants européens obtiennent un travail, ils ne peuvent pas être reconduits à la frontière. »

Auteur: gfumex

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