Grève générale en Grèce.
L’Union Européenne et le FMI (Fonds Monétaire International) exigent de nouveaux sacrifices de la part du peuple grec, une baisse supplémentaire des retraites, une augmentation supplémentaire des taxes et des impôts et, tenez-vous bien, l’instauration d’une retraite de 384 euros pour les chômeurs ayant travaillé 20 ans. C’est dire à quel point les instances internationales garantes des intérêts du capital mondial est déterminée dans sa volonté d’acculer les peuples à la misère sans le moindre scrupule.
C’est pourquoi les syndicats du privé et du public appellent à la grève générale dès aujourd’hui, Vendredi et jusqu’à Mardi avec une grande manifestation Dimanche pour remplacer celle du 1er Mai qui a été supprimée pour cause de Pâques orthodoxes.
« Tout le monde dans la rue » tel est le mot d’ordre. Aucun transport ne fonctionne, les radios et télévisions ne diffusent plus d’informations.
Il ne faudrait pas oublier que le peuple grec n’est pas plus responsable de la dette grecque que nous ne le sommes de la dette française, que nous avons les mêmes créanciers, que nous sommes soumis aux mêmes instances du pouvoir des multinationales qui utilisent les mêmes procédés pour nous soumettre : les prétendues lois inévitables du marché, en fait les intérêts sacrés de ceux qui se sont accaparé la richesse.
Le combat du peuple grec est aussi le nôtre.