Le Conseil Municipal de Grenoble se retire du financement du Lyon-Turin

Après avoir notamment constaté, que le coût du projet Lyon-Turin a très fortement augmenté pour un gain de temps ridicule de 10 minutes entre Paris et Grenoble et que le transport de marchandises peut être multiplié par cinq sur la ligne existante, Eric Piolle a tenu à rappeler que Grenoble, en se libérant d’un engagement sans utilité, pourrait ainsi orienter les budgets vers des solutions moins coûteuses et bien plus efficientes pour les Grenoblois et les habitants de la métropole.

Les opposants au projet Lyon-Turin se félicitent de cette position qu’ils estiment « de bon sens ».

Ils approuvent  » une réorientation des budgets vers le développement des transports collectifs utiles au quotidien pour la population ».

Ils rappellent « qu’ils proposent eux aussi des solutions de bons sens pour que les marchandises voyagent sur les trains et non sur la route ». Ils ont d’ailleurs démontré que « depuis 2003, malgré la Décision de la Commission Européenne d’autorisation de subvention, rien n’a été fait pour développer le report des marchandises de la route vers le rail ».

Les opposants au projet Lyon-Turin proposent d’utiliser le budget initialement prévu à la réalisation de la ligne du Lyon-Turin, pour  » doubler les voies entre Aix les Bains et Annecy, entre Saint-Etienne et Clermont-Ferrand, entre Saint-Etienne et le Puy-en-Velay, entre Grenoble et Valence et entre Saint-André-le-Gaz et Chambéry ».

« Ces investissements qui répondent aux réels besoins des habitants de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, permettront d’améliorer les transports du quotidien, mais également les temps de parcours entre Lyon et Turin ».

Alors que la « SNCF Réseau » annonce des dettes supérieures à 42 milliards d’€uros, le Président de la SNCF a déclaré que la réalisation de ce projet : » sera autant d’argent en moins pour moderniser le réseau ferroviaire existant », où la ligne Perpignan-Figueras est en faillite et en l’absence de publication du bilan socio-économique obligatoire malgré l’obligation légale du Code des Transports, la décision de la ville de Grenoble montre qu’elle respecte l’argent public provenant de l’impôt et l’intérêt général ».

Auteur: j.c

Partager cet article :

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.