Grâce à vos 1563 signatures, vous avez sauvé le festival du cinéma italien d’Annecy !

C’est chose faite !

Le festival du cinéma italien sera maintenu chaque année à Annecy.

La prochaine édition se tiendra vraisemblement mi septembre 2016 à Bonlieu Scène Nationale, établissement culturel géré par Salvatore Garcia.

Jean Gili restera pour cette édition le Délégué Général avec la présence à ses côtés de Felice Laudadio*, qui assurera l’édition 2017.

Ce scénario vient d’être écrit. Le film du festival est sur les rails.

La mobilisation de tous a eu raison du pouvoir autocratique d’un élu qui pensait pouvoir décider seul

Après un épisode fort peu glorieux durant lequel la Municipalité annécienne s’est fourvoyée en voulant se débarrasser d’une façon peu courtoise de Jean Gili, le succès de la pétition lancé par librinfo a ébranlé les élus. Si le nombre de signataires a été décisif, le plus important ont été les magnifiques témoignages reccueillis, tant par la qualité des contributions que par la signature de personnalités italiennes et françaises du monde cinématographique.

Lors du palmarès de « Annecy cinéma italien », le soutien affiché d’Ettore Scola à Jean Gili aura permis à Jean-Luc Rigaut et à une certain nombre de ses conseillers de mesurer l’impact politique désastreux de la décision prise en leur nom.

Alors que pour des raisons budgétaires et de choix politique, Dominique Puthod, Maire-adjoint d’Annecy, Vice-Présisent de « Agglo-Annecy » chargé de la culture, avait décidé d’alterner les festivals du cinéma italien et espagnol sous le chapeau d’une même association – otant le statut emblématique et international du festival de cinéma italien d’Annecy – vous, le public du cinéma italien d’Annecy, avez récupéré votre véritable légitimité en obtenant le maintien de son édition annuelle.

Une victoire de la démocratie directe contre la confiscation du pouvoir par les élus.

 

Deux dernières marches à franchir.

Quel scénario pour les festivals italiens et espagnols en septembre ?

Après la tentative avortée de l’agglomération – sous l’impulsion de la municipalité annécienne – de supprimer l’édition annuelle du cinema italien, et d’écarter Jean Gilli, Salvadore Garcia, directeur de BSN, a présenté le projet d’organiser cet évènement en septembre, réunissant cinéma italien et espagnol sous le même chapeau. En même temps, il sauve l’emploi menacé de Sarah Quintric, directrice de la biennale espagnole, en l’intégrant dans son personnel.

Pour autant la présence du cinéma espagnol n’est pas acquise.

L’ADCH n’accepte pas de céder la totalité de ses prérogatives à BSN, et ainsi de perdre son pouvoir de décision. Cependant, le pouvoir de l’argent reste déterminant puisque avec l’embauche de Sarah Quintric, Salvadore Garcia devient la maître du jeu.

Les adhérents de l’ADCH ne voient pas comment pourrait s’organiser un évènement réunissant les deux festivals. Un seul évènement porterait préjudice à l’image spécifique de chaque festival, et imaginer deux semaines successives est irréaliste, d’autant qu’il faudrait que les salles de projection de l’agglomération : « Turbine, Novel, Auditorium, Les nemours », acceptent de modifier leur programmation.

La solution qui se dessinerait serait que « ANNECY CINÉMA ITALIEN » puisse se dérouler entièrement à Bonlieu sur 4 jours pleins – grâce aux nouvelles sallées équipées « cinéma » – et que la biennale du cinéma espagnol bénéficie de BSN pour l’ouverture et le palmarès, avec la projection des films en compétition dans les salles de l’agglomération.

 

Obtenir le soutien du CNC

Bien que  la décision politique existe de maintenir l’édition annuelle du festival – ce qui implique son financement par les collectivités territoriales –  la bénédiction du CNC, avec l’octroi de sa subvention, serait un atoût non négligeable.

Une première rencontre stérile s’est tenue le 7 janvier où Salvadore Garcia est venu seul sans Dominique Puthod !

Une prochaine rencontre est programmée qui devrait obtenir l’accord du CNC grâce au retour en grâce de Jean Gili et à la présence de Felice Laudadio. Pour l’instant, cette réunion ne pourra avoir lieu tant que Salvadore Garcia n’aura pas précisé les contours définitifs du festival du cinéma italien en septembre 2016.

Au 1er février, il est temps d’avoir une réponse, car le temps presse… !

 

* Président de la Mostra de Venise lors des éditions 1997 et 1998, Felice Laudadio est actuellement Directeur du festival international du film de Bari dont il fut un des fondateurs. Pressenti par Jean Gili avec l’accord d’Ettore Scola pour assurer la continuité du festival du cinéma italien d’Annecy, la présence de Felice Laudadio sera déterminante pour obtenir de la part du CNC le soutien espéré.

Auteur: gfumex

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