La Turbine à Cran-Gevrier fête ses 11 ans de cinéma

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« Le cinéma est un lieu de rencontres et de partages dont une des forces est de tisser des nuances et de rompre les certitudes pour favoriser la construction des convictions qui facilitent l’émancipation de tous et brisent ainsi les croyances qui hantent chacun d’entre nous ».

Cette définition du cinéma, énoncée par la Turbine en ouverture de son programme d’anniversaire, s’inscrit dans le droit fil de la démarche d’éducation populaire qui l’anime. Habiter à proximité d’une salle telle que la Turbine est une grande chance, et pas seulement pour les cinéphiles. L’esprit d’ouverture et de curiosité, les très nombreuses rencontres et animations, la recherche constante de qualité – hors des idées formatées et des chemins trop balisés – par Michel Caré et son équipe de « pros » et bénévoles, avec le soutien de la municipalité, témoignent d’un engagement autant humain que citoyen qu’il fait bon partager.

Au programme spécial anniversaire, quatre séances dont deux avant-premières et trois en présence du réalisateur :

Vendredi 4 décembre 20h30 : « Quand je ne dors pas«  en présence du réalisateur Tommy Weber. À Paris, un soir d’hiver. Antoine, 20 ans, veut partir voir la mer par le premier train du matin.  Il a toute la nuit pour trouver de quoi payer son billet, mais ce n’est pas gagné. Une nuit qui n’en finit plus.

Samedi 5 Décembre 18h30 en avant-première : « L’homme qui répare les femmes« , documentaire de Thierry Michel.  Le docteur Mukwege est connu internationalement comme l’homme qui répare les milliers de femmes violées durant 20 ans de conflits à l’Est de la République Démocratique du Congo. Sa lutte pour mettre fin aux atrocités et dénoncer l’impunité des coupables, dérange. Menacé de mort, il vit dorénavant cloîtré dans son hôpital, sous protection. Avec, à ses côtés, des femmes auxquelles il a rendu leur intégrité physique et leur dignité, devenues depuis de véritables activistes de la paix.

Lundi 7 décembre 18h30 en avant-première :  » À peine j’ouvre les yeux« , en présence de la réalisatrice Leyla Bouzid. À Tunis, été 2010, quelques mois avant la Révolution, Farah 18 ans passe son bac et sa famille l’imagine déjà médecin. Mais elle ne voit pas les choses ainsi. Elle chante du rock engagé. Elle vibre, s’enivre, découvre l’amour et sa ville de nuit contre la volonté de sa mère, qui connaît la Tunisie et ses interdits.

Jeudi 10 décembre 20h : « Comme ils respirent« , en présence de la réalisatrice Claire Patronik. Loin du fantasme de la ballerine dans ses chaussons en satin ou de la vie de bohème, le film fait partager les journées de cinq personnages dont les parcours sont très différents mais unis par un passé commun et une même exigence : vivre de la danse.

Auteur: librinfo74

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