L’Europe met la Grèce à genoux.
Les conditions imposées par l’Union européenne (Commission et conseil des chefs d’Etat) pour maintenir la Grèce en état de survie sont pires que celles qui avaient motivé le référendum du 5 Juillet qu’Alexis Tsipras avait qualifiées d’insupportables et d’humiliantes.
Il ne s’agit pas de faire payer ceux qui, en Grèce, ont profité des prêts octroyés par la FMI et la Banque Centrale Européenne (les banques essentiellement et quelques privilégiés) mais de s’en prendre au petit peuple des travailleurs, des jeunes condamnés pour une grande majorité au chômage, des retraités.
En diminuant encore les droits sociaux, les accès aux soins et les petits revenus, en augmentant les taxes sur les denrées de première nécessité l’Union européenne condamne le peuple grec à la misère et, à travers lui menace tous les peuples d’Europe qui ne se plieraient pas docilement à ses exigences pour rentabiliser le capital.
Les chefs d’Etat et les membres de la Commission européenne se désignent ainsi manifestement comme les serviteurs zélés des fortunes privées contre les intérêts généraux. Nous ne pouvons plus hésiter, par conséquent, pour les dénoncer comme les ennemis des peuples, comme les ennemis publics.