Ce mardi 24 mars à Annecy, grève des travailleurs sociaux du Conseil Général
Pour dénoncer le manque d’effectifs et de moyens sur les pôles sociaux de Novel et des Balmettes à Annecy, le syndicat CGT du Conseil Général appelle à la grève le personnel pour ce mardi à partir de 14H00. Il se tient à la disposition de la direction pour discuter des « conditions de travail inacceptables entraînant de la souffrance au travail ».
Du social à deux vitesses sur Annecy
Pour la CGT, la fin de la convention d’action sociale avec la Ville d’Annecy serait à l’origine de cette situation : « les motivations du Conseil Général était d’internaliser ses compétences en matière d’action sociale et d’harmoniser la gestion de ses services sur l’ensemble du territoire ». Cela entraînerait un dysfonctionnement entre les différents services sociaux sur la ville.
Le fait que cohabitent des services départementaux et municipaux sur Annecy, « génèrent un service social à deux vitesses. La CGT constate qu’aucune complémentarité des actions n’existent entre ces pôles, alors que sur l’agglomération, le travail social est de meilleure qualité ».
Pourquoi la grogne des travailleurs sociaux ?
Les conséquences de ce « déconventionnement » est une réduction des effectifs du Conseil Général pour réaliser un même travail social, ce qui entraîne une dégradation du service rendu : « les délais de rendez-vous sont de 5 semaines alors que 16 rendez-vous sont assurés par semaine par les agents ».
« Les travailleurs sociaux sont contraints d’intervenir dans l’urgence alors que les délais d’attente sont importants et que la grande précarité des familles et la complexité ses situations rendent le travail très difficile. »
Épuisement, lassitude, perte de sens … un mal être au travail.
La CGT parle d’épuisement, de lassitude, de perte de sens dans la mission de ces travailleurs sociaux. Des problèmes de santé seraient de plus en plus fréquents. Des tensions dans les équipes apparaitraient.
Création de 7 postes de travailleurs sociaux
La CGT demande la création de 7 postes de travailleurs sociaux pour compenser les postes « disparus » lors du déconventionnement avec la ville d’Annecy.