Les opposants dénoncent le « coup de force » de Chambéry Métropole pour avoir détruit les jardins de la Cassine à Chambéry.
De nombreux citoyens (1), ne décolèrent pas !
Un terrain considéré comme pollué
Une pollution arrivée bien à propos
Les outils des jardiniers détruits
Ils ont tout détruit : les abris de jardins, les range-outils, la Yourte… TOUT A LA BENNE ! »
Mardi 3 février, des manifestants sont évacués de la mairie de Chambéry par les forces de l’ordre.
Le soir même de la destruction des jardins, les défenseurs des jardins communautaires ont voulu rencontrer les élus de la maire de Chambéry.
Dans un communiqué, le maire de Chambéry, déplore l’intrusion des manifestants dans la mairie. Il approuve la dépollution du terrain, dont l’utilisation comme lieu de jardinage aurait été interdit depuis deux ans.
Empêcher les jardiniers de dépolluer eux-mêmes le terrain
Le Vice-Président de « Chambéry métropole » justifie cette dépollution par la nécessité de garantir la santé publique. Il précise que cette pollution sera obtenue par des méthodes « douces », « écologiques », par absorption des polluants par du maïs, maïs qui sera détruit par la suite.
Une opération de dépollution que les jardiniers avaient proposé d’assurer eux-mêmes en utilisant des végétaux.
En fait, « Chambéry Métropole », avait le souci de précipiter son intervention de dépollution de la terre – qui, selon Michel Dyen n’a rien à voir, avec l’opération de démolition de bâtiments – pour rester maître de la situation et empêcher les citoyens d’occuper en permanence les lieux.
(1) Collectif CCUIC (COLLECTIF CHAMBERIEN UNITAIRE INTERPRO CITOYEN), la « ZAD de la Cassine » et « Jardinons la Ville ».



