La mobilisation de soutien au peuple de Gaza reste forte sur Annecy
Ce 19 Juillet, à l’appel de plusieurs organisations (politiques, syndicales, ou associations…), près de 650 personnes ont défilé dans les rues d’Annecy, pour manifester leur colère.
Dans le cortège, de nombreux jeunes étaient présents aux côtés de leurs parents, reprenant en choeur les slogans, marquant leur identité et leur solidarité aux Palestiniens.
La mobilisation va croissante alors que s’aggrave le conflit.
Devant une telle situation qui a des répercussions à l’échelle de la planète, on ne peut s’empêcher de se rappeler les discours de Jean-Jaurès, assassiné il y a tout juste 100 ans, alors que des bruits de bottes se faisaient entendre annonçant la Grande Guerre. Il nous invitait à comprendre ce qui amenait des hommes à s’entretuer de manière violente.
« Je briserai les foudres de la guerre qui menacent dans la nuée »…
Par les cris qui montaient de ces drapeaux palestiniens, dans ces pas et pour paraphraser le poète Vladimir Maïakowski, « vous êtes venus hurler » de ne pas laisser assassiner des milliers d’innocents.
Qu’est-ce qui se cache derrière ce conflit israélo-palestinien ?
Il est temps et urgent de réfléchir à : « Comment en est-on arrivés là ? Quelles sont les véritables causes de ce conflit qui poussent les peuples à se livrer à une guerre fratricide ? Qui a intérêt à ce qu’il en soit ainsi, masquer les coupables et faire oublier les politiques désastreuses, faire le lit des extrémistes de tous bords ? »
Il nous faut aller au delà de notre colère et faire en sorte de « couler le vaisseau qui porte la classe capitaliste et sa fortune, c’est à dire les profits réalisés sur votre misère et votre servitude. » (Jules Guesde)
Il nous faudra alors apprendre à rompre avec » la diplomatie de la canonnière » et qui rapporte gros aux marchands de la mort.
C’est une lutte incessante et qui doit commencer dès le plus jeune âge, véritable chemin d’émancipation non-violent, débarrassé des préjugés inculqués, de la mise en concurrence des individus …
Hélas, notre système éducatif ne nous y a jamais conduit. Cela demande donc un travail dans la durée, pour que » l’homme au lieu d’être soumis aux choses réglera la marche des choses. Cela vaut pour tous les peuples, car l’âme même de ce qu’on appelle le droit n’est que le souffle immortel d’humanité ».(Jean Jaurès)