Fin de l’occupation chez ST DUPONT à Faverges : la solidarité entre salariés aura eu raison de la direction.
Un patronat de « choc » !
Pendant tout le conflit qui a opposé la direction de ST DUPONT aux syndicats, c’est bien un patronat de choc que les salariés ont vu se dresser devant eux.
Jusqu’au bout la direction de ST DUPONT a essayé de casser la résistance des grévistes en refusant de négocier sur les points essentiels.
On est loin du dialogue social apaisée que les syndicats, aussi bien salariés que patronaux, appellent de leur vœux. Une réalité qui a obligé le Préfet à intervenir auprès de le direction de ST DUPONT pour faire entendre raison à son PDG.
En fin de course, tous s’est joué le mercredi matin entre les représentants syndicaux et le directeur de l’usine, Olivier Cisel, qui avait obtenu de son PDG, A.Crevet, certaines marges de manœuvre. Ce dernier, dans une posture rigide, a tout tenté pour faire mordre la poussière aux salariés en menaçant de revenir sur les accords précédents si les piquets de grève n’étaient pas levés.
Mercredi 26 au matin, l’horizon s’éclaircit
L’inter syndicale a obtenu de Olivier CISEL une réunion mercredi matin.
Sur la base des propositions syndicales, un accord est intervenu sur une évolution des horaires de travail (1)
Levée des piquets de grève mercredi en début d’après-midi
Réunis en Assemblée Générale, les salariés ont validé à une très forte majorité, la levée des piquets de grève en jugeant positives les améliorations obtenues.
« Lors de la libération des locaux de l’entreprise, l’émotion était palpable et les liens crées ne sont pas prêts à être oubliés »commente Catherine Bondi, militante CFDT: « Un grand merci aux salariés en grève, aux soutiens extérieurs, à Monsieur le Préfet, au Directeur de la Direccte, aux personnes qui ont fait des dons de solidarité. Nous étions formidables, vous étiez formidables, ils étaient formidables! Formidable la solidarité ! »
Un conflit qui aura certainement créé des liens de solidarité entre salariés.
(1) Obtention d’une plage variable sur l’horaire d’entrée (0.50 h pour une arrivée au plus tard à 8h), une plage déjeuner d’une durée minimale de 45 minutes et de 1h30 maxi à partir de 11h30 avec un retour au poste de travail à 13h dernier délai. Sur la semaine, du lundi au jeudi, les salariés travaillerons au minimum 7 heures mini avec une fin de journée à 17h au plus tard.
L’horaire du vendredi sera de 4.50 h avec la plage variable sur l’horaire d’entrée (0.50h pour une arrivée au plus tard à 8h).