À Annecy, face au froid, les familles Roms s’organisent. À Cran, le camp de la Digue est à la dérive.

À Annecy, sous « l’auto-pont », le long de la voie ferrée près de NTN-SNR, les familles Roms (1) s’organisent. Celles qui logeaient sous les tentes ont construit des baraques munies de poêles à bois servant uniquement au chauffage : la cuisine se fait à l’extérieur.

Les bénévoles continuent à assurer, en alternance avec les transports en commun, le transfert des enfants à l’école, dont les établissements sont très éloignées du camp.

À Cran Gevrier, la situation est très préoccupante, non par la présence de trois familles « historiques » qui n’ont pas encore été relogées par la Mairie de Cran (2), mais par l’arrivée importante de jeunes hommes qui leur font peur.

Depuis sa demande d’expulsion du camp, la mairie de Cran a quasiment déserté les lieux. Seule la police intervient.

De nuit, des policiers en civil viennent contrôler les personnes présentes.

La situation sanitaire devient préoccupante. De nombreux détritus s’accumulent à l’entrée du camp. Les toilettes sont inutilisables. Il n’y a plus d’eau car celle-ci a gelé dans les canalisations.

 

(1) La plupart avaient été expulsées du camp situé sous le viaduc des Ilettes sur la commune d’Annecy-le-vieux.

(2) Une famille est relogée et le père a obtenu un travail. Pour une deuxième, c’est imminent. Les procédures sont en cours pour une troisième famille. Par contre, les trois autres familles toujours sur le camp n’ont, pour l’instant, aucune perspective.

Auteur: gfumex

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