Marinaleda, Somonte, démocratie directe, autogestion ou utopie ?
Ce mercredi, au « Café repère » de « Là-bas si j’y suis », Florence Landriot est venue nous présenter Marinaleda, cette petite commune d’Andalousie, dont la réputation dépasse largement les frontières espagnoles.
Florence est arrivée avec son petit camping car. Elle a été bien accueillie. On lui a proposé de s’installer près du stade où elle aurait accès à l’eau et aux toilettes.
C’était le moment où les habitants de Marinaleda partaient pour occuper les terres de Somonte. Elle les a accompagnés et elle a partagé leur vie pendant une année.
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En route pour Somonte !
Marinaleda fonctionne en démocratie directe. Les assemblées générales permettent de prendre les décisions nécessaires à la vie « ensemble ». Ainsi, les « dimanches rouges », les volontaires participent aux travaux collectifs qui permettent d’améliorer les infrastructures du village mais aussi la construction de maisons à très bas loyers.
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La production agricole est l’essentiel de l’activité de Marinaleda et de Somonte. La culture des artichauts, des poivrons et des olives repose sur des coopératives mais aussi sur des syndicats agricoles auxquels adhérent la majorité des travailleurs.
SAT : Sindicato Andaluz de Trabajadores
SOC : Sindicato de Obreros del Campo.
Les coopératives agricoles ont aussi pour objectif de mettre en place leur propre réseau de distribution qui contournerait la grande distribution (Mercadona)
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Le « Café Repère » se terminait après plus de deux heures d’échanges. Toutes les questions n’avaient pas été abordées mais les AMG étaient ravis d’avoir approché cette expérience qui donne de l’espoir pour la construction d’un monde plus humain, plus fraternel. Alors démocratie directe, autogestion ou utopie ? La question reste posée. Mais rappelons-nous que les utopies d’aujourd’hui sont les réalités de demain !
Florence, quant à elle, se prépare pour son prochain voyage vers d’autres lieux alternatifs. Cette fois ce sera vers l’Amérique du Sud.
Pour en savoir plus :
Emission de « Là-bas si j’y suis » : Marinaleda, une utopie vers la paix
