Incendie criminel contre une famille Roms à Seynod

Par deux fois, un groupe d’individus a tenté d’incendier en pleine nuit un baraquement hébergeant une famille Roms près du magasin Lidl rue des trois fontaines à Seynod.

Ces actes criminels ont été commis dans les nuits du jeudi au vendredi 14 septembre et du dimanche au lundi 17.

Le vendredi 14, vers 2H00 du matin, ces individus ont menacé cette famille et ont mis le feu à la toile de tente qui servait de toiture au baraquement. Paniquées, les huit personnes de nationalité roumaine, dont 5 enfants et adolescents, sont sortis précipitamment de leur habitation dans la nuit noire. Les enfants affolés, ne comprenaient pas ce qui arrivait. Par chance, la propagation du feu fut ralentie par la présence d’un matelas dressé verticalement contre la paroi, ce qui a évité l’embrasement de la toile.

Pendant ce temps, le groupe d’individus se volatilisait au bénéfice de l’obscurité.

La famille quitta aussitôt ce lieu de cauchemar pour se réfugier dans le hall de la gare d’Annecy et terminer leur nuit.

Le lendemain, elle réintégra son baraquement.

Deuxième tentative d’incendie.

La famille Rom ne se doutait pas que les agresseurs allaient récidiver.

Le lundi 17 septembre, vers 4H00 du matin, un groupe d’individus « rejoua » la même scène détestable, provoquant chez les enfants une véritable terreur. Les victimes pensent que ce sont les même personnes puisqu’elles ont mis le feu au même endroit du baraquement.

Appelés sur place, deux membres du comité de soutien et de défense des Roms, ont apporté leur aide pour mettre en sécurité les enfants et les adultes.

Plainte contre  x déposée le 18 septembre à 18H15.

Dans le dépôt de plainte, on peut s’étonner que le texte relatant les faits soit très succinct. Le gardien de la paix recueillant la déposition n’a pas précisé les heures des agressions avec le détail de la propagation de l’incendie dans lequel les membres de la famille auraient pu être brûlées vives. L’adresse du lieu de l’agression est fausse puisqu’elle indique quai des clarisses. On peut expliquer ces anomalies par des problèmes de traduction. Pourtant, un personne roumaine parlant le français servait d’interprète .

Joint au téléphone, la greffier du Parquet n’a, à ce jour, aucune connaissance de l’affaire.

Auteur: gfumex

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