Les AMAP devisent sur leur avenir autour d’un repas musical et gourmand
Rien de tel qu’un déjeuner champêtre, aux plats délicieux et de qualité, agrémenté d’une aubade musicale donnée par l’accord des alpes pour repartir d’un bon pied de danse.
Les amapiennes et amapiens ressentaient le besoin d’un piqûre de rappel sur les objectifs des AMAP.
Des inquiétudes
Lors de l’assemblée du matin à la maison de la Planète à Meythet, où une quarantaine d’amapiens et d’amapiennes ont débattu, certaines inquiétudes ont émergé. La baisse du nombre d’adhérents dans certaines AMAP et la mise en concurrence de plus en plus forte avec des entreprises privées qui ont repris le concept du panier mais pour en faire un argument commercial en supprimant toutes les contraintes qu’imposent l’engagement collectif dans une association. Cette dérive affecte les AMAP elles-mêmes, puisque de nombreux adhérents considèrent les AMAP comme des centrales d’achat sans avoir compris que l’objectif principal est de défendre l’agriculture paysanne. Se rajoutent parfois les réactions agressives de commerçants dénonçant une concurrence déloyale due à une absence de contraintes fiscales dont bénéficient les associations.
De nombreuses AMAP vivent bien
Malgré ces difficultés, de nombreuses AMAP se portent bien avec un engagement militant de qualité et des demandes de paniers en progression. Mais comme toutes les associations, l’engagement militant reste leur talon d’Achille. Jacques Roura de Terre d’Union, association initiatrice d’AMAP, Louis De Lacroix de l’AMAP de Faverges, Jean-Marc Pétrod de l’AMAP de Novel et Martine Lewandowski de l’AMAP des paniers des Aravis décrivent leurs difficultés mais avancent aussi des solutions :
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