La tension monte autour de l’occupation de l’école Saint Joseph
Depuis l’occupation illégale de l’école Saint Joseph, la tension monte entre le collectif de soutien aux familles Roms et le propriétaire « la bourse des pauvres écoliers catholiques », dont le représentant est l’Évêque.
Interrogé sur cette occupation, Christophe Despeche, directeur du collège « La Salle » de Pringy, et gestionnaire de l’école Sainte Marie / Saint Joseph pour le compte de l’OGEC, est très préoccupé. « Nous sommes allés sur place et avons constaté des dégradations. La porte d’entrée et des portes de classe ont été été forcées. Le plus grave est que devant cet état de fait, notre assureur refuse de couvrir l’établissement, ce qui nous met en difficulté vis-à- vis du propriétaire qui n’est autre que l’Évêché. »
Selon Christophe Despeche, un dialogue s’est installé avec des membres du comité pour qu’ils puissent trouver un autre lieu d’accueil pour les familles. « Un terrain pourrait être trouvé par une commune environnante, mais nous n’en savons pas plus. En attendant, nous avons cadenassé l’entrée, mais celle-ci a été de nouveau ouverte. »
Ce matin, ni M. Garcin, Directeur départemental de l’enseignement catholique, ni l’Évêque ne sont joignables : « Ils sont en train de réfléchir sur la suite à donner aux évènements, nous a-t-il été répondu.
Vraisemblement, une demande d’expulsion de l’école Saint Joseph doit être prononcée.
Une situation cornélienne pour Monseigneur Boivineau, propriétaire de l’école par l’intermédiaire de « l’association de la Bourse des Pauvres écoliers catholiques », puisque dans l’interview accordée à « librinfo », il se disait « heurté » par une expulsion des familles Roms, qu’il assimile à un acte de violence.