Par le biais de la TVA, l’État comblerait le « trou » du GIP estimé entre 500 000 et un million d’euros.
Charles Beigbeder était bien seul à 11H30 ce matin, 26 septembre, pour la réunion du GIP, entouré d’une dizaine de membres dont Jean-Pierre Vidal, Denis Masseglia, le Préfet Pierre Mirabeau, directeur général. Ils ont attendu en vain Jean-Luc Rigaut et Christian Monteil, retenus par l’assemblée départementale.
Toutefois, Charles Bebbége n’avait pas grand chose à dire puisqu’il n’avait la situation budgétaire du GIP à fournir. Celle-ci serait donnée en novembre. Une seul chose sûre : le GIP sera dissous le 31 décembre 2011.
La seule information que le groupe ait eu est qu’il manquerait entre 500 000 et un million d’euros pour équilibrer les comptes. Cela pourrait se régler avec un tour de passe passe de TVA. Les entreprises ayant payé ce qu’elle devaient, mais étant assujetties à la TVA, l’État reverserait au GIP la différence entre la TVA reçue et celle à rendre, ce qui correspondrait au montant de la somme manquante.
Au final, c’est bien l’État qui financerait le « trou » du GIP.