Charles BEIGBEDER, ancien candidat à la Présidence du MEDEF, succède à Edgard Grospiron.
Ca y est ! C’est fait !
Après une longue et insoutenable attente pendant laquelle les cerveaux olympiens ont parcouru des marathons politico-économiques, où le nom fantaisiste de Boorlo avait même été avancé par notre confrère du Dauphine Libéré – pourtant aux avant-postes de la communication des JO ANNECY 2018 – où la 8MONT-BLANC avait subodoré un ancien Ministre… , c’est donc Charles BEIGBEDER qui est sortit du chapeau de Christian Monteil.
Dans un communiqué, le Président du Conseil Général, a annoncé : (J’ai) « décidé de soumettre au Conseil de Surveillance que je préside, ainsi qu’à Chantal JOUANNO, Ministre des Sports, la candidature de Charles BEIGBEDER à la présidence de ce GIP » (…)
Charles BEIGBEDER est un homme de défi, un leader naturel, un rassembleur qui saura mettre au diapason le monde sportif, les acteurs institutionnels et l’équipe de candidature. Il s’appuiera pour cela sur un Directeur général de haut niveau dont l’identité sera annoncée ce lundi à l’issue de l’Assemblée générale de la candidature que la Ministre présidera. (…)
(Il) « me semble rassembler l’essentiel des qualités requises pour cette fonction au coeur du dispositif :
-une très forte capacité à mobiliser le monde économique au profit de la candidature ;
-une parfaite maîtrise de l’environnement international utile à une bonne promotion de notre projet ;
-une solide expérience du management et une forte sensibilisation à l’innovation ;
-une bonne expertise des questions de développement durable acquise au fil de sa carrière professionnelle et qui constitue le coeur du concept d’Annecy 2018. »
Un sportif de 46 ans bien particulier puisque ses terrains d’évolution et ses podiums se situent plutôt le long des pistes de la Haute-Économie – et non de celles de Haute-Savoie – et ses récompenses à la hauteur de ses dividendes
Membre du parti Radical, il est promu chevalier de la Légion d’Honneur par Nicolas Sarkozy … !.
Il se caractérise par un positionnement social rugueux puisqu’en 2005, son programme est d’inviter le pouvoir politique à une réforme du code du travail pour déréglementer les embauches et faciliter les licenciements, tout en modifiant les coûts salariaux (augmentation des salaires si baisse des charges).
En 1990, il entame une carrière dans l’investissement financier :
« Paribas Affaire industrielles », de 90 à 91, puis le « Crédit Suisse First Boston » de 91 à 94, et « MC-BBL Securities » de 94 à 97.
En juin 2002 avec la fin du monopole d’EDF en France, il lance l’opérateur d’électricité « Poweo »
En 2007, il crée Audacia dont l’objet est d’apporter des fonds propres non dilutifs aux entrepreneurs.
Tout un programme…olympique !