Mardi 18 octobre 2022
À l’appel de l’inter-syndicale CGT, FSU, FO et Solidaires, 800 manifestants ont défilé dans les rues d’Annecy.

Les représentants syndicalistes pendant les prises de paroles.
Des syndicats réunis sur les mêmes mots d’ordre : revalorisation des salaires et défense du droit de grève.
Une unité renforcée avec la présence du syndicat FO qui a rejoint le trio CGT, FSU et Solidaires
Réunis à 14h30 devant la Préfecture, la tradition fut respectée avec les prises de paroles des représentants syndicaux,
« Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour obliger les patrons et l’État de se mettre autour de la table pour discuter et négocier de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité », comme l’a rappelé Yvan Perez, secrétaire de la CGT 74 :

Stéphane Renaud, FO74
Stéphane Renaud, secrétaire F074, appelle à s’opposer à la remise en cause du droit de grève. Pour FO, « l’attaque menée par le gouvernement depuis plusieurs jours contre ce droit constitutionnel, cela via la réquisition des salariés en grève dans les raffineries, a agit tel un catalyseur dans l’appel à mobiliser. »

Roland Fichet Solidaires
Roland Fichet, de Solidaires a préféré ne pas s’attarder dans un long discours puisque tout avait été dit, mais a préféré rappeler la solidarités de syndicats ouvriers à l’égard des travailleurs et de la population des autres pays soumis à la dictature : « Nous devons soutenir les prisonniers palestiniens, incarcérés par le gouvernement d’extrême droite israélien, les femmes iraniennes et afghanes qui veulent défendre leur liberté au péril de leur vie. »
Céline Troszczynski, Secrétaire de la FSU 74, exige la revalorisation des salaires des agents des services publics en augmentant le point d’indice et en obtenant la prime de la vie chère pour la Haute-Savoie :
Le mouvement des lycées professionnels, présent dans la manifestation, s’inscrit dans cette dynamique de lutte.
« Le président Macron persiste à vouloir imposer aux personnels sa réforme des lycées professionnels calquée sur le modèle de l’apprentissage. L’augmentation du nombre de semaines de stages impliquera moins de semaines d’enseignement dans les lycées professionnels », comme le soulignent Florian Baradel, professeur technique charpente au lycée porte des Alpes à Rumilly et Céline Troszczynski de la FSU :