Pour soutenir ces agriculteurs, la confédération paysanne de Savoie organise un déplacement à Amiens.
Voir le Programme de la journée du 31 mai.

Cette ferme-usine qui affiche clairement que sa production principale est celle de fumier et de lisier destinés à la méthanisation, plaçant le lait comme un sous-produit des déjections animales, est le symbole même de la dérive qui, avec la connivence des industriels de la filière laitière, met les paysannes et paysans sur la paille.
Elle est la concrétisation de la doctrine de regroupement et d’agrandissement des filières qui se développe dans notre pays ; doctrine ouvertement soutenue par la « tête pensante » du syndicat agricole majoritaire : « Il existe des fermes de 4 700 vaches en Roumanie. Mon fils y travaille. Elles sont dans des conditions remarquables », déclarait Christiane Lambert le 20 janvier 2018 sur TV5. Contrairement à cette déclaration, 1 000 vaches dans un hangar, ce n’est pas notre conception du bien-être animal..
Alors qu’un paysan sur quatre gagne moins de 600 euros par mois, on va demander à des syndicalistes de dédommager une ferme-usine, qui se gave sur le dos de tous les paysans ! Une fois de plus on juge les syndicalistes plutôt que de s’en prendre aux vrais responsables de la crise. Cette répression syndicale n’a qu’un seul but : museler les opposants, pourtant qualifiés par la justice de «lanceurs d’alerte». »
Quelques chiffres « chocs » :
350 €/mois ! C’est le revenu de la moitié des paysans en 2016 (MSA) !
140.000 € ! C’est la somme réclamée par la ferme-usine des 1000 vaches à 6 militants de la Confédération paysanne !
526 Millions d’€ ! C’est la somme que la coopérative SODIAAL a mis à l’abri dans sa holding au Luxembourg, dans le dos des paysans !
2 milliards d’€ ! C’est le pendant financier du scandale Lactalis qui, non content de commercialiser du lait pour nourrissons contaminé aux salmonelles depuis 2005, ne publie pas ses comptes et optimise fiscalement ses bénéfices au Luxembourg !