1er mai 2021 : syndicats et associations ensembles pour les droits sociaux, les libertés et la défense du climat

Dans la situation extrême de crise sociale et sanitaire, où les plus fragiles de nos concitoyens paient un lourd tribut, le défilé du 1er mai prend une importance particulière avec cette fête des travailleurs et non du » travail ». Une façon de fêter les 150 ans de la commune.

La manifestation, dont le parcours a été négocié avec la préfecture dans le respect des gestes barrières, partira à 9H30 de la bourse du travail devant la salle Pierre Lamy, pour se diriger vers la gare d’Annecy, et la vieille ville pour rejoindre le parvis de la mairie d’Annecy.

 

Auteur: Sylvie Touleron

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1 commentaire

  1. Une manifestation pour quoi faire ?

    Le rite du premier mai, la fête des travailleurs, c’est évident mais c’est surtout que le pouvoir ne peut pas sans se dévoiler dictateur, interdire la manif du 1er mai.
    Et puis ?
    Nous exprimons, individuellement et collectivement des mécontentements, ceux que nous ne pouvons pas résoudre ailleurs. C’est à dire que NOS institutions sociales ne fonctionnent PAS POUR NOUS !
    Nos représentants nous trahissent en ce qu’ils ne nous défendent pas.
    Année après année, le pouvoir d’achat diminue, le chômage augmente, la précarisation augmente, la désindustrialisation s’aggrave, les milliardaires s’enrichissent, …

    De fait, nos représentants SONT HORS-LA-LOI, ils trahissent la confiance que nous leurs offrons en aggravant nos conditions de vie AU PROFIT DES MILLIARDAIRES.

    Alors que faisons-nous ?

    Année après année nous manifestons.
    ET …
    … RIEN.

    Alors que faisons-nous ?

    La réponse est horrible :
    RIEN.
    On s’agite, on vibrionne et … RIEN.
    Un gradé de la police s’interrogeait devant nous, mais à quoi cela vous sert ?

    Il avait, il a raison.
    Nous manifestons pour RIEN.
    Pour ne jamais rien obtenir.
    Nous ne changeons rien dans le sens que nous attendons, il se passe exactement le contraire depuis des décennies.
    Tout juste peut-on croire que nous parvenons à ralentir la dégradation de nos vies.
    Est-ce un objectif raisonnable ?
    Est-ce acceptable ?
    Bref, que faisons-nous réellement depuis des décénnies ?

    Il faut l’ accepter, nous PERDONS TOUT et TOUJOURS TOUT.

    Les rares gains sont locaux ou temporaires.
    Donc NOUS PERDONS TOUJOURS.
    Et nous continuons de manifester, dernière preuve de vie, dernière preuve qui nous permet de nous dire : nous n’acceptons pas et nous le prouvons à nous-même en le montrant aux autres : nous sommes contre ce pouvoir qui nous écrase, voyez !

    La manifestation permet de compter.
    Nous compter, les réfractaires, et compter les non-réfractaires, les autres, les absents, les soumis qui n’ont plus rien à prouver, pas même leur estime de soi, violée, écrabouillée par un pouvoir total, implacable, avec lequel on ne peut pas composer.

    La manifestation permet de nous rencontrer.
    Pour en faire quoi ?
    Passer le temps, se lamenter, se conforter dans notre triste sort, nous plaindre du pouvoir totalitaire, … ?
    Et puis quoi ?

    Nous participons au rite de satisfaction de notre reste d’humain, versus le bétail,
    nous maintenons, malgré l’évidence du contraire, notre illusion de liberté, notre illusion de libre-arbitre,
    nous prouvons notre impuissance,
    nos défaites.

    Alors ?

    Alors RIEN,
    puisque AUCUN de nos efforts à renverser ce régime ne réussit.

    POURQUOI CONTINUER À TOUJOURS PERDRE ?

    Il n’y a rien de plus stupide que de toujours rater en faisant la même chose.
    C’est la logique de l’absurde,
    la logique shadock : plus ça rate, plus ça a des chances de réussir.

    Bien-sûr, il faut se retrouver,
    bien-sûr, il faut se concerter,
    bien-sûr, il faut agir ensemble.
    Mais ça rate aussi.
    Même LFI, ce mouvement ad-hoc, calibré, organisé, honnête, simple, transparent, fiable, …
    a raté. De très peu mais de tout, puisque son existence n’a qu’un seul objectif, prendre le pouvoir, changer de régime …
    Pourquoi ne pas faire un mouvement non plus basé sur un programme qui n’attire pas assez de personnes mais sur un processus de prise de conscience.
    Plutôt que de promettre un accord sur les mesures à prendre, on fasse un mouvement sur la manière dont on prendra les mesures.

    On coince toujours sur la confiance que l’on attribue aux dirigeants, sur la puissance de la réalité versus les souhaits promis. Entre le dire et le faire. Entre le rêve et le possible.

    Si, au lieu de baser un mouvement sur des objectifs d’actions, on se concentrait sur quel pouvoir déléguer,
    sur le lien entre le souverain, i.e. la population, et ses divers représentants délégués à l’exercice d’agir,
    sur comment NOTRE pouvoir DOIT s’exercer,
    sur les caractéristiques de la transmission de notre force à l’action publique.
    On oublie le programme, on conçoit d’abord la mécanique entre nous-population et nous-pouvoir.
    On conçoit le processus démocratique.

    Ce n’est pas nouveau, bien des gens l’on proposé mais jamais nous en avons fait un mouvement populaire, une force, LA FORCE DÉMOCRATIQUE, celle qui transforme nos désirs en réalités.

    Rêve-je ? Oui. C’est exactement cela le processus démocratique, partager NOS rêves, afin de les transformer en réalités.
    Commençons donc par concevoir la mécanique du pouvoir.
    C’est cette mécanique QUI changera le régime.
    Concevoir, n’est-ce pas un processus raisonnable pour un être vivant ?
    Concevoir ensemble, n’est-ce pas un processus raisonnable pour un groupe d’humains ?
    Faire société suivant nos désirs, n’est-ce pas raisonnable pour des êtres sociaux libres ?
    Alors que faisons-nous à manifester, nous plaindre, quémander les miettes,
    perdre, perdre, perdre, perdre
    à/et en crever … ?

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